Garden Party

Il faisait beau et doux dehors. Le soleil rayonnait doucement, et une brise fraîche faisait virevolter les toilettes et les coiffures des dames, les faisant rire aux éclats. L'atmosphère était détendue, propice à la fête.

On avait installé des traiteaux un peu partout dans le jardin, afin que les invités puissent se rafraîchir et grignoter tout en discutant gaiement ou félicitations chaleureusement les jeunes mariés.


Patrick avait l'impression de vivre un rêve merveilleux. Il avait du mal à réaliser qu'il était enfin marié avec une des filles les plus belles et les plus intelligentes qui lui ait été donné de rencontrer. Et surtout, une fille dont il était follement épris.

Sa compagne au bras, il se promenèrent dans le jardin, assaillis de toute part par des nobles désireux de leur prodiguer leurs plus sincères salutations.

Francine semblait ailleurs, jetant de fréquent coup d'oeil aux alentours, comme si elle recherchait quelqu'un de particulier. Patrick eut un instant peur qu'elle ne désire voir James, mais, à plusieurs reprises ils le croisèrent, Francine ne lui accorda pas plus d'attention qu'aux autres.

Patrick reporta son attention sur la fête et, quelques minutes plus tard, il entendit Francine s'excuser et s'échapper, se perdant rapidement dans la foule.

Un instant, il envisagea de la suivre, pour la ramener auprès de lui, mais il chasse bien vite cette idée ridicule. Francine était sa femme, pas sa fille. Elle était assez grande pour faire ce qu'elle voulait.

Il se concentra de nouveau sur la fête, oubliant sa femme quelques instants, désireux de profiter au maximum de la fête en l'honneur de leur mariage.

Aodh et son frère arrivèrent dans les Jardins Royaux.
Aodh avait connu, au début de son enfance, les terres arides et caillouteuses du Nord. Puis, il avait découvert le Vercors et ces arbres.

Il découvrait dans ce jardin des fleurs exotiques, des arbres et des buissions, des arbustres et du gazon, de toutes les sortes.

Aodh était émerveillé.

* J'ai encore tant de merveilles à découvrir et à voir ... *

Pendant une dizaine de minutes ils marchèrent ainsi, observant les diverses variétés de plantes et d'arbres, mais également écoutant les chants des oiseaux nichés la.

Il pénètrèrent sur un petit chemin qui donnait sur une petit cour, un banc en son milieu, recouvert de part et d'autres de plantes exotiques.
Sur le banc était allongé une masse, qui était en réalité Lord Jack.

" Laissons le dormir ... "

Il quittèrent la cour, et aussitôt il arrivèrent sur un " champs " de tulipe.

Une noble en robe de mariée était en train de marcher à l'intérieur.
Jeune et belle, forte et agile, Aodh comprenait l'attirance du Roi.

Vandemar suivit de son frère, Aodh, déboucha à l'air frais du jardin du palais, plus précisement dans une cour. Ses cheveux en bataille, il observa la mondanité qui régnait dans le jardin. Des éclats de rire par si, des petits cris par là, l'atmosphère de fete était bien présente. Des femmes richement vétu discutaient, et rigolaient à quelques reprises et plus loin des hommes, plutot nobles, parlaient à voix basse. Peut-etre sur leurs épouses ou leur travails respectifs. L'elfe, qui ne connaissait le mot "curiosité" n'essaya pas de les épier, ni meme d'écouter la conversation.

Il reporta à noueau son attention vers le groupe de femmes à la recherche de la princesse, mais aucune trace d'elle.

Il dirigea son regard vers une petit boule roulé sur elle meme, "posée" délicatement sur un banc au fond du jardin, lorsque Aodh lui fit signe, c'était Jack. Il partagea un rire amusé avec son frère. Ils s'étaient à présent rapproché, et ils étaient devenue complices et inseparables.

Il devait trouver la femme ! Il devait trouver Francine !

Puis soudain il vit des mouvement dans une petite clairière isolée des regard indiscrets. Sur la pelouse se tenait une jeune femme, les mains dans les fleures. Il se depecha d'aller à sa rencontre.

C'était elle. Il ouvrit la bouche pour parler, mais la jeune femme l'interrompit, la mine sombre mais hostile. Elle avait enfin une occasion de parler avec les elfes.

Elle leur fit un sourire peu convaincu.

Francine arriva dans le jardin au bras de son mari, sans aucune envie de passer l'après-midi à discuter de choses futiles, avant de n'avoir retrouver les deux elfes. Il fallait qu'elle leur parle, il pourrait certainement lui dire à quoi rimer ce rêve affreux.

Pendans plusieurs minutes, elle dut rester au côté de Patrick, ayant beau chercher les deux elfes, mais ne les trouvant point. Elle devait paraître bien austère, mais elle s'en souciait peu. La panique la gagnait, son coeur battait à tout allure. Il faisait si chaud !

Et puis, soudain, elle les aperçut qui se dirigeait vers un massif. Elle s'excusa à mi-voix auprès de Patrick et le quitta sans plus de cérémonie, désireuse de retrouver au plus vite les deux elfes.

Zizaguant entre les invités, ne leur prêtant aucun attention, elle essayait tant bien que mal de courir après ceux qu'elle cherchait, mais sa robe et ses chaussures la gênait terriblement.

Finalement, elle les perdit de vue.
*Ils ne peuvent pas être si loin que ça !*
Elle était en colère. Tout allait de travers aujourd'hui. Comme si c'était le jour !

Décidé, elle se mit à farfouiller dans les massifs, allant d'une allée à l'autre, cherchant avec impatience les deux elfes.

Elle finit par les trouver.

S'approchant d'eux, elle fit mine de sourire, mais n'y parvint qu'à moitié. Qu'allaient-ils penser d'elle?

Elle prit son courage à deux mains, eténonça d'une voix où transparaissait sans mal une profonde peur :
"Je voudrais vous parler. C'est au sujet d'un drôle de rêve que j'ai fait cette nuit. Je... Cela doit vous paraître stupide, mais, quand je vous ai vu, mon rêve a rejailli et j'ai su tout de suite que je devais vous le raconter. Marchons donc un peu, pour ne pas attirer l'attention."

Elle prit chacun des elfes par le bras, et s'avança sur une allée, éloignée du centre des festivités.

Francine était on ne peu plus stressée. Qu'était-elle en train de faire? Devait-elle faire confiance à ces deux individus qu'elle ne connaissait pas, et leur raconter son rêve?
C'était tellement stupide ! Pourquoi irait-elle leur raconter son rêve? En quoi cela les concernaient-ils?

*Au diable les questions ! Je leur raconte ce que j'ai envie.*

Perdue dans ses pensées, Francine n'avait pas vu qu'ils se rapprochaient dangereusement de la petite fête à l'extérieur. Elle s'engagea dans une allée latérale, et repartit de l'autre côté, désireuse de ne pas se faire repérer. Et puis, comme son silence durait depuis trop longtemps, elle se força à parler, essayant de chasser tous ses doutes de sa tête.

"J'ai fait un drôle de rêve cette nuit, je l'avais complétement oublié, mais je me souviens à présent que ce rêve était très oppressant et plutôt effrayant. Ne me demandez pas pourquoi je vous le raconte, mais je me sens obligée. Je ne peux pas mieux vous l'expliquer. Vous devez me prendre pour une folle."

Elle se mordit la lèvre, pressant inconsciemment le pas, traînant tant bien que mal les deux elfes à sa suite. Ses pensées étaient totalement désordonnées, elle ne savait pas par où commencer.

Avisant un petit banc sous un pommier, elle alla s'y asseoir, et força les deux elfes à faire de même. Et, d'une voix peu assurée, elle commença à raconter son rêve, s'immergeant complétement dedans...

Francine se trouvait dans une pièce sombre, mal éclairée, et pleine de poussière. De la terre filtrait du plafond, comme si la pièce était sous la terre.
Le sol, en pierre brute, était recouvert de tapis moisis, aux couleurs depuis longtemps fannées, et où appairaissent de nombreux trous.

Dans la pièce se tenait tout un tas d'objet plus étranges les uns que les autres : miroirs qui réfléchissaient des images bizarres, coupes bicornues contenants des liquides peu ragoûtant, meubles anciens aux formes et aux utilités indistinctes, tableaux peignant des scènes malsaines dans des couleurs macabres.

Ce qui attira son attention ce fut une urne étrange, portant une inscription éffacée par les ans. Elle semblait irradier d'un immense pouvoir.

Francine s'approcha de cette urne, prenant garde où elle mettait les pieds. Elle tendit les mains, désireuse de toucher cette urne qui miroitait doucement, comme éclairée par elle ne savait quelle source de lumière.

A l'instant même où elle posa ses mains autour d'elle, elle fut happée à l'intérieur du récipient, et se retrouva... en haut d'une montagne, sur une corniche.

Il faisait très froid, mais, étrangement, Francine ne ressentait pas le froid mordant. Elle admira le paysage qui s'étendait en-dessous d'elle, ou plutôt, essaye d'en distinguer ses contours. Une brume blanche recouvrait en effet le paysage en contre-bas. Elle ne savait pas à quelle hauteur elle se trouvait, mais au vue de la portée de son regard, elle devait se trouver très haut, peut-être sur le sommet le plus haut du Royaume...

*Si je suis encore dans le Royaume*

Elle entendit derrière un bruit sourd, un bruit de râclement de pierre. Elle se retourna, et découvrit avec stupeur une ouverture dans la roche, ouverture absente à son arrivée. Une torche était posée juste à l'entrer, comme pour l'inciter à pénétrer dans les ténébres.

Curieuse, elle s'avança, sortit la torche de son suport, et d'avança dans la cavité. Elle arriva très vite dans une espèce de grotte, tout entière remplie de coffres aux formes et aux couleurs variés. Une sensation oppressante, la prit à la gorge, et elle voulut s'enfuir. Malheureusement, le tunnel par lequel elle venait d'arriver avait disparu. Elle était prise au piège.

Elle se mit à hurler, et à marteler la roche de ses mains fragiles, se les écorchant rapidement. Elle hurla à n'en plus avoir de voix. Alors, de desespoir, elle s'assit par-terre, laissant la torche choir à ses côtés. Malheureusement, le bois des coffres était très sec, près à s'enflammer. En un instant, la grotte s'illumina, et les flammes commencèrent à danser.

C'est la chaleur qui tira Francine de sa rêverie. En apercevant les flammes, elle se remit à hurler de plus belle. Elle allait mourir, seule, brûlée vive. Elle sentit bientôt les flammes lui léchaient le bout de ses bottes...

Elle s'interrompit brusquement, haletant à moitié, et attendant avec appréhension la réaction des deux elfes.
Elle ne put s'empêcher de murmurer :
"Que signifie tout cela? Pouvez vous me le dire?"

Aodh écoutait attentivement.
Il était d'abord surpris que la Reine vienne les voir pour leur raconter un rêve.

* Mais qu'est-ce qu'on a à voir avec ses rêves ? *

A la fin du récit de Francine, il ne comprenait toujours pas cette chose.
Mais il était certain d'une chose : Francine avait rêvé d'un sombre pouvoir, ancien et fort, qui remonte peut-être jusqu'aux Guerres du Chaos.
Peut-être même que ces artefacts avait appartenu aux Seigneurs Dragons eux-mêmes.
Quand à la montagne, si elle se trouvait dans le Royaume, elle devrait se situer dans les terres du Nord.
Les flammes, quant à elle, ne pouvait signifier qu'une seule chose : Francine était en danger.

Il lui dit, en guise de réponse, quatre mots, quatre mots des plus terrible à entendre :

" Vous êtes en Danger"

Il se faisait tôt encore, le soleil rayonnait de plus bel loin dans l'horizon, qui les dominait de son "regard" paternel. Vandemar aurait bien voulu se trouver à ELvandar, à ce moment même, avec ses frères et ses amis. Enfin, maintenant il se demandait vraiment si c'étaient ses frères ou pas, vu qu'il avait découvert qu'il n'était pas fils de Galinus mais de Gorath, l'elfe noire, qui était à la fois un eldhel. L'histoire était longue, et il ne voulait pas plonger dans une intense méditation juste au moment ou, la première mission de la reine naine allait commencer, ou du moins il le pensait.

Francine, la reine, les entraîna d'un pas pressé et inquiet vers un banc, surplombé d'un petit arbres, qui était décoré de petits fruits rouges. Des pommes sûrement. Il s'assit d'un coté de ladite reine, qui était à présent entourée de deux elfes inconnues à ses yeux.
Peu lui importait, le rêve était bien trop important pour ne pas le leur raconter. Elle s'éclairci la voix, et plongea dans son récit en le contant comme si elle le vivait à se moment même.

Il fut prit d'un soudain vertige mais, tout en s'élevant pour s'appuyer nonchalamment cintre l'arbre, les protégeant du soleil,il se mit à respirer de plus belle. Il était essoufflé. La jeune femme, ignorant inconsciemment le comportement étrange de Vandemar finit son récit, l'air contente de l'avoir enfin raconté à quelqu'un, et sans doute les personnes indirectement concernées.
Aodh n dit que quelques mots à l'intention de la femme, récemment marié et susurra quelques mots empli'ent de panique dans le creux de l'oreille de son frère.

Il se tourna vers elle, toujours appuyer sur "son" arbre et dit d'un ton morne qui se voyait inquiet et révélateur.

Je ne peux pas vous dire... je...

Il était visiblement troublé par le rêve, son visage s'illumina lorsqu'il fit un rapport avec la puissante "reine" naine.

Je ne peux rien vous dire pour l'instant, mais vous m'avez était d'un aide plus que bonne, je vous l'affirme. Quand j'en aurais le droit, nos chemins se croiserons, et vous serez informez du danger qui vous guette de très près... je vous le direz, si je suis encore vivant ajouta il doucement en le disant pour lui même.
Il déposa un baiser sur le dos de la main de la belle femme, qui était à présent marié et femme d'un des hommes les plus puissants de Midkemia. Il courut vers les arbustes, suivit d'Aodh lorsqu'il aperçu un petit groupe de soldat, arme dans la main se dirigeait d'un pas plus que menaçante vers eux, et à des fins plutôt violente. Il su, qu'il n'avaient pas le droit de parler avec la reine ni même la toucher.

Il sauta sur le petit muret en se faufilant entre les rangé de feuillages qui le protéger des danger imminent. Aodh le rejoignit un sourire aux lèvres. Il le prit par les épaules et avancèrent entre les bois pour se diriger à l'auberge dont il étaient clients depuis une semaine.

Ils laissèrent Francine entourée des gardes personnelles du Roi, plongée dans une méditation bien trop profonde, et sombre.

Francine était sidérée. Elle ne comprenait plus rien. Pourquoi serait-elle en danger à cause d'un rêve? Même si ce rêve était plus que terrifiant et... sombrement réaliste.

Avant qu'elle ne remette ses pensées en ordre et interroge les deux elfes plus en profondeur, ils s'étaient déjà eclipsés en direction du mur d'enceinte, à travers les arbres, et des gardes mençants fonçaient sur eux.

"Suffit messieurs. Veuillez laisser ses jeunes gens tranquilles. Ils étaient mes invités." lança-t-elle d'une voix forte et emplie d'autorité.

Les gardes, d'une même geste, se détournèrent des deux fuyards et se rapprochèrent de la reine, désireux de savoir si aucun mal ne lui avait été fait. Elle répondit par la négative, faisant un geste distrait de la main... là où l'elfe lui avait déposer un léger baiser.

En y repensant, elle rougit. Elle ne connaissait même pas ces hommes, et ils faisaient preuve d'un grave manquement à l'étiquette... tout comme elle, d'ailleurs. Elle sourit, heureuse pour la première fois de la journée.

Elle ne comprenait rien à ce qui venait de se passer, mais elle se sentait libérée d'un lourd fardeau. La journée pouvait continuer, elle y prêterait enfin attention. Cette histoire de rêve semblait si lointaine. Elle n'aspirait qu'à une chose, retrouver Patrick.

Suivant les gardes, elle revint où avait lieu la fête et se précipita dans les bras de son époux, heureuse d'être avec lui... toutes ces histoires de rêves et d'elfes à des années lumières.
"Que je suis heureuse d'être ici, avec toi." lui glissa-t-elle à l'oreille, un grand sourire sur les lèvres.

Jack se réveilla en sursaut.
Par ennuie, il s'était endormit paisiblement et avait put gouter a l'inconfortabilité des bancs du palais, bien qu'ils étaient surement les plus beaux qu'il est jamais vu.

Il avait été réveiller par des gardes qui patrouillaient non loin de la et par son instint qui était actif même quand il dormait.
Il remarqua alors qu'il n'avait rien rater de la cérémonie du mariage car il l'avait observer dans le rève qu'il avait fait en dormant.
Il se leva alors tranquillement et commença a se metre a la recherche des deux individus qui lui servait de compagnons.(hj: :hj)
Il chercha pendant presque une heure dans le Jardin puis écida qu'il avaient du s'en aller du palais.(Suite dans "les couloirs")