Vagabondages de Kratar

Kratar marchait furtivement dans le sombre dédales des rues de Krondor, Enveloppé dans une cape de sois noire, il se fondait dans le décor tel un caméléon, il observa la longue allée qui se dressait devant lui


*Quelle ville fabuleuse* pensa-t-il

Il se remit en marche et se dirigea vers la grande maison de Sir Gui, il s' amuserait surement car son boulot le remplissait toujours d' une excitation dut au stress de se faire avoir et donc de prendre une sacrée raclée

Il entra dans la maison au coin de l' allée. Elle était cossus et très charmante : Ses murs était ornés de couleurs vives qui l' illuminais même en pleine nuit. Il gravit l ' escalier et arriva dans une petite piece ou l' homme gardait sûrement les bijoux. Il s' y faufila et commença sa besogne


*Quelle excitation!!!*

Il était tard, et Lans n'avait qu'une envie : rentrer dormir chez lui. Il avait fait la fête tard avec ses camarades, arrosant copieusement leur repas et buvant plus que de raison.

Ce n'était pas tous les jours qu'il était de repos, le métier de garde étant éprouvant, et il en avait profité pour sortir avec ses amis... gardes eux aussi.

Alors qu'il s'engageait dans une ruelle peu éclairée par la lune, absorbé dans ses pensées, il vit un homme débouler devant lui à toute allure, apparement désireux de mettre le plus de distance entre lui et... et quoi?

Lans tendit l'oreille et entendit un bruit d'alarme, étouffé. Son cerveau, embrumé par l'alcool, ne mit pas longtemps à réaliser : cet homme était un voleur ! C'était sa veine, pour une fois qu'il était de repos, il allait devoir reprendre du service.

Soupirant, il se mit à courir après l'homme, avec de longues fouleurs régulières. Depuis tout petit, il était imbattable à la course. Et même avec deux ou trois verres de trop, il était certain de rattraper l'homme.

La course-poursuite venait de commencer...

William rentrait tranquillement de balade dans la ville, il devait maintenant se trouver une auberge.

* Il est un peu tard, j'espère que je trouverais une chambre *

Soudain, il vit passer une forme devant lui, presque immédiatement suivi d'une deuxième forme.

Du premier homme émanait une puissance, c'était de toutes évidences un pratiquant de la magie mineure.
Le deuxième était vétû comme un garde. A vrai dire, c'en était surement un.

William se lança donc à la poursuite des deux individus, usant de son pouvoir pour aller plus vite, même s'il était déja bien endurant et rapide d'origine.

* Voyons voir si je peux aider le garde. *

Kratar manqua défaillir quand il vit le garde derrière lui. Il avait bien d ela chance, avec toutes les opérations à hauts risques qu' il avait réussi avec brio, il fallait qu' un petit vol de rien du tout cause sa perte. Il était perpexle, ses sens de mages aurait du lui révéler cet malencontreuse alarme. cela l' intriguait énormément car le piège paraissait. MAGIQUE!!!

l' évidence lui vient à l' esprit : Il avait était piégé. Il sortit de sa rêverie quand il entendit l' homme derrière lui. Il était fort et élancé, même si il paraissait bourré, il était assez fort pour le rattrapé, il n' y avait aucun doute à cela.

Kratar tourna à l' angle d' une ruelle sombre, avec un peu de chance, sa connaissance du terrain l' aiderait

Lans était de plus en plus perplexe. Un troisième homme venait de se lancer dans la course poursuite. Un instant, il crû que c'était un complice... mais il refoula cette peur : qui que ça pouvait être, il devait faire son travail de garde, et poursuivre le voleur.

Courant toujours, sans même montrer le plus petit signe de fatigue ou d'essouflement, le garde continua à courir après l'homme.

Tout à coup, il le vit tourner brusquement à l'angle d'une ruelle sombre et accéléra. Il en était certain, cette rue donnait sur une impasse...

Kratar sourit intérieurement finalement il prenait goût à cette poursuite. Arrivé dans l' impasse, il sauta sur un mur. Bizarrement le mur coulissa et laissa place à une excavation. Dehors, le garde était toujours à sa poursuite, ce qu' il le chagrina c' était qu' un autre homme était à ses trousses. C'était un homme grand et assez corpulent. Kratar tressaillit, l' homme se déplaçait à une vitesse inouie. c' était un mage!!!
Il jura

William rattrapa vite le soldat, qui visiblement ne courrait plus très droit.
Il le rattrapa, puis se maintint à sa hauteur tout en surveillant magiquement le fuyard.
Il demanda au soldat :

" C'est un voleur ? "

Le soldat aquiesça.
Finghin continua donc : " Il faut l'arrêter ? "
Le soldat hocha la tête, les yeux écarquillés.

Le voleur venait de tourner à l'angle d'une ruelle sombre.
Finghin savait qu'il ne pouvait pas lui échapper, car il sentait sa magie à présent.
Il accèléra et tourna au coin de la rue.
Le voleur venait de sauter par dessus un mur.

* J'ai bien fait de venir, le soldat n'aurait pas pu passer le mur, dans son état *

Finghin utilisa sa magie pour sauter très haut, pour presque donner l'impression qu'il volait.
La fuyard n'était plus qu'à quelques mètres devant lui.
Il tourna la tête en direction du Sorcier, puis accèlèra.
Finghin commençait à fatiguer un peu.

* Cessons cette poursuite fatiguante *

Il envoya rapidement une illusion devant le fuyard, un mur d'une haute d'une dizaine de mètres.
Le voleur s'arrêta et se retourna. Mais avant qu'il n'ait pu faire quelque chose, Finghin était devant lui et incanta une formule magique silencieusement.
C'était un sortilège de paralisie.

Le voleur prit une expression étonnée, se raidit et tomba à la renverse. Il dut se poser des questions quand sa tête traversa l'illusion de Finghin.

Finghin s'approcha de lui.

" Et bien, j'ai l'impression que je vais te livrer au guet, voleur. "

Kratar se débattait contre l' illusion de l' homme. Certes, lui aussi était magiciens mais les sorts qu' il connaissait était restreint et peut adepte à se genres de situations. Il jura une fois de plus et repensa à sa vie : Il avait tout gâché, Tout d 'abords son enfance, puis sa visite à l' académie. Tout sa pour finir ici, bientôt sur l" "échafaud/

Il se remit droit en lança à l' Homme

- Alors magicien comme sa vous aidez les insignifiants gardes??

Kratar défia alors l' homme du regard

Le jeune voleur était allongé par terre, immobilisé par le sortilège de paralisie.
Il pouvait uniquement parler.

Finghin répondit à sa question :

" A mes heures perdues ... je viens d'arriver à Krondor, et je tombe sur un garde en difficulté.
Comme tout bon homme du Royaume, j'aide ce pauvre soldat. "

L'homme avait toutes les qualités pour être un voleur.
Il était rapide, pas trop grand et assez mince. Il devait être assez furtif de nuit.

" Je m'appelle William, mais appelle moi Finghin. Je viens de l'Ile du Sorcier.
Je suppose que tu as étudié à l'Académie ?
Comment te nommes-tu et pourquoi utilises-tu tes dons pour le crime ? "

Lans écarquilla les yeux lorsque l'homme lui demanda s'il fallait arrêter le voleur, et plus encore quand il le vit sauter par-dessus le mur sans effort.
Un mage... Il n'en croyait pas ses yeux !

Avec dificulté, il essaya de passer de l'autre côté du mur. Peine perdue, il avait vraiment du mal à garde son équilibre. Jurant, pestant contre le mauvais sort, il reprit le chemin inverse, bien décidé à rejoindre l'autre côté de la ruelle par un autre chemin.

Prenant toute une série de ruelle plus étroites les unes que les autre (il remercia au passage son enfance passée à vagabonder dans les rues de Krondor), se frayant habilement un chemin dans la nuit, il arriva finalement en vue de l'autre côté de la ruelle.

Il s'arrêta et s'aventura sans bruit dans l'allée. Des échos de conversation montaient jusqu'à lui. Apparement, il avait affaire à deux mages, et non un seul.

Le coeur battant à la chamade, il arriva bientôt à la hauteur de l'homme qui courait derrière lui. Le voleur était quand à lui allongé par terre et, visiblement, il ne pouvait pas bouger.

"Qu'est ce qui se passe ici?" demanda-t-il, un peu effrayé.

-Moi, je suis Kratar, moqueuer, et magiciens à mes heures perdues.

Il ricana

-Mon don, il ne me sert çà rien d' autres car je suis un vulgaire lanceur de sorts , seukement pour les vols je peut m' enservir, moi je vole pour survivre, je b' ai pas de famille et je ne pourrais survivre autrement

Finghin allait continuer la conversation quand le garde arriva.
Il était essouflé à cause de sa course, cela se remarquer à sa respiration saccadée mais également aux gouttes de sueur perlant son front.

" Oh rien de très particulier.
Je l'ai neutralisé et j'étais en train de discuter avec lui. "

William avait dit cela comme si cela avait été enfantin de rattraper le voleur puis de le neutraliser.

" Bon, on l'amène au Guet ? "

Le soldat hocha la tête.
A eux deux, ils soulevèrent Kratar puis le portèrent jusqu'aux autres gardes.