Arrivé et visite hasardeuse

Igie avait réussit à surmonter l’adversité dans la ville et à faire entendre à la garde du Palais. Cette dernière, malgré ses armures rutilantes et ses uniformes flamboyants, restait composée d’hommes plus rustique les uns des autres.

Le palais royal éclipsait par sa beauté et son raffinement celui de Krondor. C’était donc avec un sourire sur le visage qu’Igie sans s’en rendre compte s’enfonçait peu à peu dans l’énorme bâtiment sans savoir où elle allait.
Elle s’imaginait déjà virevoltante dans une robe somptueuse dans la grande salle et réussir, à force d’intrigue, à faire retrouver le prestige aux Rougeries et reprendre possession des terres.

[HJ : si un MJ ou un Joueur à le temps et l’envie de s’incruster qu’il n’hésite pas plus de ¾ de secondes ]

Francine était abattue.

Elle ne s'était pas du tout attendue à toutes les responsabilités de sa nouvelle vie. Elle n'avait jamais été préparé à devenir la femme la plus importante du Royaume ! Et se voir ainsi délaisser par son mari la minait plus qu'elle ne voulais se l'avouer.

James était reparti le matin même, et déjà il lui manquait affreusement, lui et ses blagues, lui et son attention, lui tout simplement. Au moins, dans les rares moments qu'elle avait pu volé en sa compagnie elle avait pu oublié sa triste condition. Elle se sentait prisonnière dans une cage dorée, et elle détestait cela !

Comme elle aurait aimé pouvoir sortir en ville ou faire n'importe quoi sans que des tonnes de nobliaux se retrouvent sur son dos, à lui faire des tas de courbettes et des sourires tous mielleux et hypocrites les uns que les autres.

Comme elle aurait aimé avoir un ami dans ce château habité par des bêtes sauvages, prêtes à n'importe quoi pour un peu plus de pouvoir, ou même un sourire du roi... et à défaut du roi, de la reine. Francine était déjà dégoutée.

La nuit était tombée depuis pas mal de temps déjà, mais Francine n'arrivait pas à trouver le sommeil. De plus, Patrick n'était pas rentré de ses innombrables réunions : peut-être même était-il sorti dormir dehors, dans les bras de quelques... Francine frissonna à cette idée. Tout sauf ça !

Anxieux et agitée, elle avait décidée d'aller se promener dans les longs couloirs du palais. Habillée d'une simple robe de nuit, avec un peignoir tout ce qu'il y avait de plus sobre par dessus, elle ne s'attendait pas à être reconnu, ses longs cheveux cascadant librement.

Perdue dans ses pensées, elle faillit entrer en colision avec une jeune dame fort belle et habillée fort modestement à l'angle d'un couloir, qu'elle prit pour une domestique.
"Oh, toutes mes excuses !" s'écriat-t-elle confuse, avant de se rendre compte qu'elle avait devant elle quelqu'un qu'elle n'avait jamais encore vu au palais.

Intriguée plus qu'effrayée, Francine détailla de pied en cap l'inconnue et demanda, d'une voix un peu soupçonneuse quand même :
"Puis-je savoir qui vous êtes madame? Et qu'est ce qui vous ammène fort tard en ces lieux?"

Pourvu que la femme ne l'ait pas reconnu !

Igie marchait à vive allure dans les couloirs et lorsqu’elle se trouva aussi soudainement qu’imprévisiblement face à une personne. Igie eu bien du mal à l’éviter et encore plus à garder son équilibre après le mouvement de recul qu’elle avait amorcé pour éviter la colision.

"Oh, toutes mes excuses !"

Elle foudroya l’inconnue dont le visage pourtant lui semblait familier avant de maugrer un :

« Il n’y a pas eu de mal. »

Igie n’apprécia guère le regard évaluateur avec lequel la femme l’examinait. Ce n’était pas tant le regard en lui-même mais plutôt le rappelle cinglant qu’Igie ne portait qu’une robe bien simple.
Igie ce concentra sur le visage de l’inconnue. Elle devait la connaître. La femme paraissait s’être tiré du lit du moins c’est ce que laissait penser sa tenue et sa coiffure négligé.

Igie avec une moue légèrement amusé s’imagina la femme entrain de quitter la chambre de son amant pour rejoindre celle mitoyenne à celle de son mari.

"Puis-je savoir qui vous êtes madame? Et qu'est ce qui vous amène fort tard en ces lieux?"

Igie tenta encore une fois, en vain, de mettre un nom sur le visage de la femme puis se décida à saluer la femme d’une stricte et impersonnelle inclinaison de tête. Elle était à nouveau à la cour, elle ne pouvait se permettre de traiter la question comme elle l'avait fait avec ces rustres dans la rue.

« Les aléas du long voyage de la Mût à Rillanon m’ont fait arriver ici à une heure des moins communes. J’ai réussit à convaincre la garde de me laisser entrer et depuis je découvre le palais qui même de nuit est hypnotisant de part sa beauté resplendissante. »

Elle temporisait avant de dévoiler son identité, Igie pestait contre elle-même de ne pas arriver à se rappeler qui était son interlocutrice. Elle l’avait déjà vu et peut être même rencontrée.

« Hélas, les conséquences de la guerre n’attentent pas pour secouer de manière bien nombreuse le Royaume. »

Igie cherchait un échappatoire. Les couloirs vides ne lui en offraient pas. Elle dévisagea une dernière fois son interlocutrice avant de se résigner à dévoiler son identité.

« Je suis la fille du regretté Baron Jorl de Rougerie, unique héritière en vie de son titre de ses terres et de son devoir envers la couronne. »

Francine remarqua très vite que la jeune femme avait des réserves quand à son rang. De plus, elle tourna longtemps autour du pot avant enfin de dévoiler son identité. Une fois connue, Francine se dit que l'inconnue avait de sérieuses raisons de se méfier de son interlocutrice : quand on est l'unique héritière d'une maison, aussi petite soit-elle, les assassins ne doivent jamais roder bien loin.

"Demoiselle de Rougerie, en tant que reine des Isles je vous souhaite la bienvenue au sein du palais. Je suis navrée que vous n'ayez le droit qu'à un si petit accueil, mais la plupart des serviteurs sont en train de dormir, et il serait vraiment méchant de les priver du sommeil du juste."

Elle enchaîna très vite, afin que la nouvelle venue se prenne pas la parole :
" Il est vrai que le palais est vraiment magnifique, et d'autant plus la nuit lorsque l'agitation est retombée, mais je suis certaine que vous apprécierez encore plus sa beauté demain matin après vous être reposée de votre voyage qui, à n'en pas douter, a du vous fatiguer énormément. Comme je suis debout, je vais vous conduire aux appartements qui vous conviendront, j'en suis certaine."

Francine lui fit un grand sourire : à n'en pas douter, sa petite tirade allait certainement la surprendre mais qu'importe ! Francine n'avait pas envie de tourner autour du pot à propos de son statut et peut-être que sa franchise lui ferait gagner une alliée, à défaut d'une amie.

Car, sans savoir pourquoi, elle éprouvait de la sympathique pour la jeune femme. Peut-être parce qu'elle aussi avait été privée de quelque chose d'essentiel et parachutée dans un monde totalement étranger où vivre était synonyme de survivre.

L'annonce de Francine fit instinctivement reculer Igie dont le visage palissait pour arrivait à une blancheur comparable à la neige qui sepoudrait les Crocs du Monde.
La fausse assurance dont se servait Igie pour se protéger céda laissant place à la jeune femme, seule et perdue qu'elle était. Baissant les yeux et n'arrivant qu'à bredouiller, elle écouta ce que la reine disait. Comment avait elle réussit à ne pas reconnaître Francine fille du duc de Silden et épouse de Patrick du Coin, héritier du trône du Royaume des Isles.

L'habitude de la coure et du protocole prirent le dessus sur la surprise, Igie effectua une révérence des plus gracieuses. La blancheur de se visage laissa place à une coloration tirant vers le rouge témoignant de sa gêne.

" Je remercie Sa Majesté de ses attentions."

Nouvelle révérence. Elle posa ses yeux noirs sur le visage de Francine puis les baissa avant de croiser le regard de la reine. Un mélange de jalousie mais aussi de soulagement commençait à faire sortir Igie de sa réserve.

" Parcourir le Palais en ces heures doit bien être reposant. »

Igie était intriguée de trouver la reine dans une tenue aussi simple mais surtout seule et debout. Elle ne pouvait bien sur ne pas se permettre l’affront de la questionner ouvertement.

Francine sourit devant l'incrédulité de la jeune femme. Elle l'avait bien déssimuler, mais Francine devait experte dans l'art de deviner les émotions des personnes en face de soi. Un petit jeu qui l'avait amusé au début mais qui à présent l'agaçait plus que tout.

Faisant signe à la jeune femme de la suivre, elle avait bien l'intention d'honorer ses dires et de la conduire à des appartements digne de son rang, elle répondit en toute franchise à sa question dissimulée. Après tout, ce n'était pas un secret.

"Ma fois, oui. Tout le tapage de la journée me porte sur les nerfs. J'en ai plus qu'assez de devoir sourire à tout bout de champ, à me comporter comme une reine et à rester le doit bien droit sur ma chaise, appuyant parfois les dires de mon époux... quand bien sûr il me permet d'assister à ses conseils. Au moins, la nuit est calme et je peux à loisir en profiter.

Les intrigues de la cour me fatigue, tout comme les courbettes mielleuses de tous ces courtisans attendant la moindre faiblesse ou étourderie pour se jetter sur moi et m'assaillir de demande ou de faveurs. Je n'ai jamais été préparé à cela.

De plus, je fais d'étranges cauchemards la nuit, et je n'ai pas besoin de cela en plus. Me promener m'appaise et me repose. Sans cela, je ne pense guère que je pourrais supporter toutes les épreuves qui se dresseront devant moi, le jour levé."

Francine s'arrêta, soudain consciente qu'elle en avait peut-être un peu trop dit. Il n'était pas bon de s'appesantir sur ses états d'âme quand on était reine, et encore moins devant une inconnue.

Se repérant d'un coup d'oeil et s'engageant dans un couloir lattéral, elle reporta son attention à la visiteuse :

"Mais parlons un peu de vous. Puis-je savoir ce qui vous amène en ces lieux? Vous pouvez m'en parler dès à présent, pendant que je vous amène à vos appartements, cela évitera de devoir en causer pendant des heures demain, devant une foule de courtisants jaloux. Je serais mieux à même de vous aider maintenant. Vous pouvez être franche envers moi, Mademoiselle, je ne suis pas du genre à disperser des ragôts à tout vent ou à me moquer ouvertement : je souffre déjà bien trop."

Tout en suivant Francine, Igie l’écoutait attentivement. A nouveau complètement maîtresse de ses sentiments, elle affichait un masque poli. Naturellement, Igie fut surprise de la description négative et sans concession que dressait la reine de sa fonction, de ses pouvoirs.

Depuis le début de la guerre qui avait ravagé l’Ouest, Igie rêvait de bal flamboyant et de courtisans se pressant autour d’elle. Elle était dévorée par une faim intérieure de se retrouver à nouveau plongée dans l’enivrant jeu de la cours. Là où un regard était aussi dangereux que la plus tranchante des haches de guerres naines. Là où elle pouvait rayonner, là où elle pouvait agir, vivre et s’épanouir, loin de La Mût et de sa vie dirigée par les armes où elle se sentait au mieux inutile.

La confession de la reine était surprenante. Autant de confiance rendait nerveuse Igie qui avait été élevé avec le précepte : ‘ Les prudents se méfient de leurs ennemis, Les sages se méfient aussi de leurs amis...’

Igie se ménagea un petit instant pour ordonner ses pensées avant de répondre à Francine.

« Je n’ai connu Rillanon qu’à travers les bardes ou les récits de certains Nobles. Il était impossible de ne pas vérifier par soit même la véracité des beautés louées par ces descriptions. »

Elle baissa les yeux, baissant légèrement ses paupières et fit une courte révérence comme pour s’excuser par avance :

« Je remercie encore une fois Sa Majesté de sa sollicitude mais je ne peux me résoudre à gâcher un de vos si chers et rares moments qui vous appartiennent pleinement avec mes inquiétudes car, hélas, je suis aussi ici pour faire doléance au près de la couronne. »

Francine soupira... Imperceptiblement. Ainsi, la jeune visiteuse n'avait d'autres buts que de venir quémander quelques faveurs.

*Et bien soit, que m'étais-je imaginé aussi ! Je suis vraiment trop naïve, quand arrêterais-je donc de me fier à la première impression ! Je suis trop bête. Ce n'était pas moi que Patrick aurait dû épouser, mais une noble bien plus enclin à jouer aux intrigues et à supporter tout cela avec l'enthousiasme de cette jeune fille !*

Francine écrasa rageusement une larme qui venait de couler librement sur sa joue. *Il ne manquerait plus qu'elle me voit pleurer, et ce serait le comble ! Je serais la risée de tous les nobles de la cour...*

D'une voix plus froide qu'elle ne l'aurait voulu, elle répondit :
"Soit, Mademoiselle. A votre guise. Si vous daignez venir demain à la séance du matin, je vous promets que votre cas sera le premier entendu."

Et puis, Francine décida de s'enfermer dans le mutisme. Elle n'arrivait vraiment pas à digérer sa stupidité.

Quelques minutes plus tard, après avoir emprunté quelques escaliers, elles arrivèrent devant une grande porte en chêne finement sculptée. Francine s'arrêta et la désigna du doigt :
"Voici vos appartements, Mademoiselle. J'espère que vous vous y plairez. Je ferais venir vos bagages demain matin, il est trop tard pour déranger les domestiques. Il y a du linge dans les penderie, vous pourrez ainsi vous changer pour la nuit. Je vous promets que vos affaires seront amenées à l'aube, afin que vous ayez tout le loisir de choisir votre tenue avant la séance de demain matin."

Elle s'arrêta, allait faire un pas pour partir et ajouta précipitamment, à la manière de ceux qui savent qu'ils ont oublié de dire quelque chose d'important :
"Je vous souhaite la bonne nuit, Mademoiselle. J'espère que vous serez satisfaite de vos appartements."

Gracieusement, Francine attendit que la jeune fille soit rentrée... alors qu'elle mourrait de s'enfuir en courant et pleurer toutes les larmes de son corps. Tout en continuant de sourire, elle ne pût s'empêcher de penser :
*Je fais une bien piètre Reine...*

Igie était perdue et ne savait que dire. Le ton de la reine avait changé et cela n’augurait jamais rien de bon. L’héritière des Rougeries venait de commettre un impair mais elle n’arrivait pas à déterminer lequel. Elle hésitait même à remercier Francine. Cette dernière d’un ton impersonnel la conduisit.

La mention des bagages teint le visage d’Igie d’une forte coloration rouge pivoine. Elle ne possédait rien d’autre que la robe qu’elle portait. La monture avec laquelle, elle était venue, appartenait à la garnison de La Mût. Tout cela lui fit regretter sa précipitation de venir à Rillanon. Elle maudit son entêtement. Elle aurait du sagement s’arrêter à Krondor.

"Je vous souhaite la bonne nuit, Mademoiselle. J'espère que vous serez satisfaite de vos appartements."

La chaleur amicale avait totalement déserté le ton pour n’être qu’officiel. La phrase était polie et c’était tout. Igie se mordilla légèrement la lèvre.

« La guerre m’a appris à apprécier les choses simples. Je vous souhaite aussi une bonne nuit en espérant que vous trouverez la paix que vous recherchiez… »

Elle rajouta rapidement ne sachant pas vraiment pourquoi.

« Je suis désolé.. »

Gênée et n’arrivant pas à s’expliquer sa dernière phrase, Igie passa devant la reine, fit une révérence et pénétra dans la pièce…

Francine fit un léger mouvement de tête devant la révérance de la jeune noble. Sa dernière phrase l'avait un peu perturbée : pourquoi s'était-elle excusée? Elle se sentait soudain tellement bête de s'être comporté ainsi avec elle, et de n'avoir terminé la conversation qu'avec de l'indifférence dans la voix, et non de la chaleur comme au début.

Fixant la porte refermée sur le passage de la noble, elle resta quelques secondes indécises : devait-elle aussi allait s'excuser? Mais au même moment qu'elle le pensait, Francine savait que ce n'était pas une chose à faire : Francine la jeune fille aurait certainement frappé et aurait présenter ses plus plates excuses, invitant même la noble à venir boire le thé avec elle, mais la reine Francine se devait de ne pas laisser montrer ses sentiments.

Ses excuses devraient prendre une autre forme, voilà tout. Et surtout, ne pas avoir l'air d'excuses.

Faisant le chemin en sens inverse, et se dirigeant à grands pas à l'entrée du château, où le carosse de la jeune fille devait se trouver, elle ne remarqua même pas les domestiques qui commençait à se lever. La journée de certains commençaient en effet bien avant l'aube.

Arrivée à l'extérieur du château, frissonnant sous la brise nocturne dans sa petite tenue, Francine fut suprise de ne point découvrir un attelage commme elle s'y était attendue.

Poussant jusqu'aux écuries, elle remarqua un palefrenier qui s'occupait d'un cheval apparemment bien fatigué.

"Sais-tu qui montais ce cheval? Et depuis combien de temps il est là?" lança-t-elle.

Le garçon ne fit que rougir et baisser les yeux pour toute réponse. Les mains nouées, la bouche fermée, il l'avait reconnue au premier coup d'oeil, lui, malgré sa tenue. Essayant de ne pas montrer son impatience, Francine reprit plus calmement :
"Ne t'inquiète pas, je veux juste savoir qui est arrivé. Figure toi que je viens de croiser une dame dans les couloirs et que je suis étonnée qu'un attelage ne l'attende pas dans la cour. C'est elle qui arrivée en cheval, n'est-ce pas?"

Cette fois, elle eût plus de chance : le garçon acquiesça précipitament, avant de déguerpir. Francine soupira : elle était peut-être reine, cela n'en faisait pas moins un être humain. Pourquoi tout le monde avait si peur d'elle?

Sachant maintenant à quoi s'en tenir, Francine retourna à l'intérieur du palais, sous l'oeil héberlué des gardes en faction, pas mécontente de retrouver sa relative chaleur. Se dirigeant à pas assuré dans le palais, elle se rendit à l'intendance. Comme elle s'en doutait, quelqu'un était de garde... enfin, quelqu'un qu'elle dût quand même réveiller.

"Je veux Margot à la première heure dans mes appartements demain matin.

- Mais, Votre Grâce, Margot n'est pas chargée de prendre soin de... bredouilla le pauvre homme.

- Je le sais Ruben. J'ai deux trois commissions à lui faire faire, et je voudrais qu'elle arrive plus tôt possible. J'aimerais en effet la mettre au service de notre nouvelle invité, Mademoiselle de Rougerie.

- Il en sera fait selon les volontés de sa Majesté.

- Merci Ruben, vous êtes un ange" répondit-elle, en lui posant un léger baiser sur son front dégarni.


C'est avec des baillements de plus en plus répétitifs que Francine regagna ses appartements. Elle risquait de bien dormir, pour une fois depuis pas mal de temps. Et tant pis si Patrick désertait encore une fois le lit conjugal ! Elle n'aurait pas à subir ses ronflements !

Jack marchait quand il apercut la reine parlant a une magnifique dame.
Il s'intéresa d'abord a ce que pouvait faire la reine a une heure si tardive quand il regarda plus attentivement la femme qui se tenait a ses côtés.
Elle était d'une beauté a faire palir d'envit les plus grands rois.
Ses vétements prouvaient qu'elles venait surement de la noblesse.

Il se décida a "l'acoster" et a faire surgir le charme qu'il avait mais qu'il s'éfforcait de cacher car il n'avait jamais voulus s'enpétrer dans les histoires d'amour.
Mais, voyant que la reine fesait rentrer la belle dans ses apartements, il décida que de retrouver Vandemar et Aodh était plus important que de flurter avec les plus belles femmes du pays.

Il sortit donc du palais et plongea dans le labirynte de rues et de ruelles de Rillianion a la recherche de ses amis.