En allant à la séance du matin...

Passant sans complexes devant sa maîtresse, Margot ouvrir le chemin et, d'un pas alerte et sûr, entreprit de mener la jeune fille à la salle d'audience. Elle choisit d'une manière tout à fait naturelle, et réflexe, de passer par des chemins assez détournés, ayant plus que l'habitude de devoir rejoindre rapidement une partie quelconque du palais.

De plus, Margot n'était pas certaine qu'Igie désirait rencontrer du monde avant l'audience : il serait peut-être mieux pour elle qu'on ne la voit pas en compagnie de sa femme de chambre. La jeune bonne, même si elle n'éprouvait aucune sympathie particulière pour sa maîtresse, n'avait aucune envie de la voir dans une situation embarrassante. Parce que, d'une manière ou d'une autre, ça lui retomberait forcément dessus.

Ne pipant mot, concentrée sur le trajet et faisant attention à ne rencontrer personne, Margot ne put retenir un petit cri lorsqu'elle rentra en collision avec quelqu'un, un homme apparemment, qu'elle n'avait jamais vu auparavant...

"Messire.. Veuillez m'excuser, bredouilla-t-elle. Je ne vous ai pas vu arriver." Avant d'esquisser une rapide révérence et fait mine de repartir.

Jack sortit de sa chambre et, pendant que Stray allait dans les rues, il marcha vers la salle d'audience.
Après avoir passer quelques couloirs et quelques portes, il tourna a un angle et il allait recrousser chemin en comprenant qu'il s'était trompé de direction quand il remarqua qu'il avait heurter une jeune femme, qui était une jeune servante.
"Oh..."
Il s'inclina, tirant son chapeau à plumes et dit:
"Escusez moi milles fois mademoiselle."
Se qui était très déplacer envers une servante car normalement, c'était elle qui aurait du s'incliner, mais il l'avait pris de vitesse car il avait toujours été galant, surtout envers les jeune femme, servante ou pas.

Igie suivait Margot aveuglement se préparant à la séance. Elle se remémorait le protocole à respecter. Concentrée, elle ne prit aucunement garde au chemin emprunté. Elle mit quelques secondes à se rendre compte du pourquoi Margot s’était brutalement arrêtée.

Igie jaugea l’homme qui leur faisait face. Immédiatement, elle changea de posture de manière à se grandir. Elle ne reconnaissait pas cet homme mais refroidit par sa mésaventure de la nuit précédente, elle jugea de prendre des précautions. Elle ne put toute fois se retenir de dire d’un ton cassant :

« Bien, faites plus attention à l'avenir. »

Elle se détourna de l’homme et dit à Margot :

« Continu. »

Sans un regard en arrière elle reprit sa marche. Comment allait elle pouvoir aborder ses revendications sans passer pour une pleurnichage de plus ? Elle avait découvert lors de sa discussion nocturne avec la reine que cette dernière était lasse de ce genre de demandes.

Margot fut surprise par le ton froid et cassant que sa maîtresse prit pour parler à ce pauvre homme. Après tout, c'était son unique faute s'ils s'étaient rencontrés, et surtout, percutés de plein fouet. Elle était désolée pour l'homme et allait se confondre en excuse lorsque Igie la pria de continuer, comme si de rien n'était. Et, joignant le geste à la parole, se remit en marche.

Exécutant une seconde révérence rapide à l'adresse de l'homme, elle eût à peine le temps de glisser un :
"Désolée, Messire, mais Mademoiselle est pressée, nous sommes attendu à l'audience matinale. Ne nous en tenez pas rigueur, je vous en supplie".
Et, sans même attendre la réponse de l'homme, elle rejoignit en trottinant la jeune fille et, repassant devant, ne pût s'empêcher de lui jeter un drôle de coup d'oeil.
Mais qui était-elle? Et que voulait-elle?

Secrètement, Margot espéra que l'homme les suivrait... Cela éviterait qu'elle se retrouve encore seule avec cette étrange fille.

Jack n'avait même pas encors compris que la noble qui lui parlait était la belle de l'autre soir que les deux filles étaient déja parties.

Il fut content de savoir que la servante avait plus de coeur que la maitresse, et fut très heureux de savoir qu'il aurait une chance de s'escuser de nouveau car il se rendait aussi a l'audience matinale.

Il attendit donc un moments que les deux femmes se soit éloigné pour passer dérière elles et entrer dans la salle d'audience.