Les rues paraissaient une fourmilière, et voila donc que je me mêlais à cette immense et dangereuse fourmilière, qu'étaient les longues et sinueuses rues de Rillanon. Restant sur mes gardes, je marchais d'un pas lent, et discret. Des vendeurs partout, des mercenaires, des ouvriers, bref des centaines de personnes marchaient dans la grande rue, ayant chacun une idée sous la tête... Ils avaient tous l'air très occupés, et avaient tous quelque chose à faire. Çà et là, des petits gamins de rue, et des clochards tentait par quelque diffèrent et bizarre moyen de soutirer de l'argent à quelques nobles, et honnêtes gens.
J'essayais donc de m'éloigner un peu de cette agitation, mais en vain, la foule m'entraînait avec elle. Quelques secondes plus tard, je réussi à me faire un petit chemin, et je sortis de la meute d'hommes et de femmes. Et quelle meute ! Regardant bien les alentours, je cherchais une taverne ou prendre un quelque chose à manger, et à boire, pour enfin annoncer à mon frère et à mes compagnons, que je quittais Rillanon.
- Pardon madame !
Je venais d'écraser un vieille dame, cette dernière, ignorant mes excuses me lança un regard assassin, et s'en alla en ricana. Drôles de manières qu'avaient certaines personne ici à Rillanon ! Ce monde n'était pas fait pour moi, mais le quitter de si tôt était impossible. Peut-être un jour, je pourrais enfin aller chez les miens... à Elvandar...
- Bonjour.
Un homme semblait perdu, ou plutôt, cherchait quelque chose depuis longtemps, et d'après sa grimace, il ne l'avait pas encore trouvé !
- Vous avez besoin d'aide ?
L'homme était assez bizarre, et ne semblait pas vraiment apprécier la façon dont on le regardait.