La prêtresse de la Déesse de la Chance, toute vêtue de vert s'avanca vers le priant. Les hautes voutes de pierres avait porté la prière du fidèle venu querir les bontée de la Dame.
Elle était de posture royale. Ses yeux flamboyait d'un amour infini pour le monde et son visage se fendait d'un gracieux sourire. Malgré ses allures de jeune fille en âge de se marier, il se dégageait de sa personne une sérénité, une aura de sagesse sacré qui otait l'envie de la séduire, mais qui poussait plutôt aux confessions d'un enfant envers un parent bienveillant. Son sourire disait cent choses et aucune à la fois, et finalement la présence de la prêtresse donnait une impression complexe, comme un calme surnaturel.
Malgré tout on sentait l'envie de rester près d'elle.
Elle interpella le priant lorsqu'il s'avançait vers les grandes portes :
-Enfant des routes, bienvenue dans le Temple de ma Dame. Ruthia qui dans sa clémence regarde d'un oeil tendre les fous, les ivrognes et les menestrels détient dans sa mains les fils de la Chance. Ta prière est belle, je suis sûre que de tels chants parviennent a ses oreilles avec un contentement sincère. Continue a vénérer ainsi ma Maîtresse, et elle te sourira dans ta vie.
En posant une main sur son épaule elle ajouta :
-Va en paix, enfant des routes.
Par ces paroles, un mélanges de folie et de sagesse se dégageait de cette femme décidement très étrange. Un sentiment fuyant saisi l'homme auquel elle s'adressait. Fallait-il entendre la folie ou la parole sacrée de cet être si décalé?