Présentation des voeux des elfes

Après un entretiens avec l'intendant, l'elfe fut introduit dans la salle du trône afin de pouvoir présenter ses voeux au couple royal. Il avait demander un cabinet pour se changer se rendre présentable car il était encore en habit de voyage

Intimidé par tant de pierre lourde et imposante, Tahein se sentait déplacé et il pris pleine mesure de son statut d'étranger. Lorsqu'on lui fit signe il s'avança vers les trônes et s'inclina a la manière elfe : les deux mains en croix a partir des paumes faces vers lui a quelque distance de sa poitrine et il baissa ainsi le buste pour saluer le Roi et sa femme.

-Majestés, j'ai traversé mers et terres pour vous porter un message de ma Reine Aglaranna. Votre invitation l'a honorée mais son statut ne lui permettait malheureusement pas d'être présente. Puisse votre union perdurer jusqu'au crépuscule de vos vie.
Les elfes transmettent a leur voisin des îles leur amitiés pour un peuple respectueux et respecté et espère que les liens tissés depuis quelques années vont se renforcer.

Patrick était fatigué. Le banquet d'hier soir avait été riche en couleur, même s'il s'était éternisé. Il s'était couché bien tard, ou plutôt très tôt. Il s'était en effet endormi alors que le soleil pointait son nez à l'horizon. Malgré tout, il avait fallu se lever quelques heures plus tard, pour accueillir les différents émissaires et nobles du Royaume venus pour lui apporter divers présents ou discuter du tour que prendrait son règne sur le Royaume des Isles.

Fatigué, pas vraiment d'humeur à discutailler sur divers points insignifiants de la politique du Royaume ou recevoir de maigrse présents, il faisait quand même son devoir de roi avec sourire et bienveillance. Francine, à côté de lui, semblait nettement plus en forme que lui (et pour cause, elle s'était couchée bien plus tôt que lui, n'ayant pas l'habitude de ses fêtes et prétextant un mal de tête arrivé à point nommé) et surtout, elle accueillait ce devoir royal avec bien plus de plaisir que lui. Son sourire sur les lèvres n'était pas un masque, il était sincère. Cela lui redonna un peu de punch. Il devait lui aussi faire bonne figure !

Ettoufant un baillement qui aurait été vraiment mal poli, il se demanda quel serait le prochain nobliau à lui faire des courbettes lorsqu'une silhouette gracieuse et élancée s'approchait. Malgré sa fatigue, il reconnut tout de suite qui s'avançait : un elfe !

Il était enchanté que la Reine est finalement accepté son invitation, mais il restait perplexe toutefois. Ce messager apportait-il de bonnes ou de mauvaises nouvelles? Tendu, mais avec un sourire plus franc et plus chaleureux, il salua l'elfe de la tête lorsqu'il eut terminé son salut étrange.

Après son petit discours, Patrick fut plus rassuré. L'elfe venait juste transmettre des voeux, et n'apportait aucune nouvelle. Evitant de se montrer trop soulagé, il descendit du trône, sous les regards affolés de ses conseillers et, tout en s'approchant de l'elfe, fit signe à un page qui se tenait derrière les trônes, un étrange paquet dans les mains.

"Cher ami elfe, votre présence ici nous honore. Vous transmettrez toutes mes amitités à votre Reine qui, je l'espère, se porte bien après ces événements... douloureux, ainsi qu'à votre prince consort, notre cher Tomas."

Il marqua une pause, essayant de comprendre la réaction de l'elfe : visage indéchiffrable. Il réprima un sourire. Etait-il en train de faire une bêtise? Tout cela n'était pas prévu, il avait juste eu envie de remercier l'elfe et son peuple.

Le petit page vint se placer à ses côtés, et Patrick lui prit délicatement le paquet.

"Cher émissaire elfe, au nom de tout le Royaume, nous aimerions vous faire cet humble présent, pour vous remercier de l'aide que vous nous avez fourni lors de ces... regrettables événements. C'est un livre écrit à la fois en elfique et dans notre langue, comprenant bon nombre de cartes, d'histoires, de légendes et d'épisodes de l'Histoire du Royaume. C'est mon mag... le grand magicien Pug qui me l'a fait parvenir il y a peu de temps. J'ai pensé qu'il n'y aurait pas de meilleur cadeau à vous offrir."

Patrick sourit et tendit le précieux ouvrage à l'elfe, se demandant s'il accepterait ou non.
*Pourvu que je n'ai pas fait de bêtise ou que je ne sois pas montré irrespectueux envers lui et son peuple !*
Son coeur battait à la chamade.

Lorsqu'il eut finit sa présentation, Tahein vit une expression brève sur le visage du souverain, comme du soulagement, puis soudain il se leva. A la raideur instantanée des gardes et des membres de la cour, il compris que c'était inhabituel et visiblement le maître de cérémonie n'appréciait pas que sa chère étiquette soit chamboulée, ce qui l'amusa beaucoup. Les elfes avaient certes un code d'honneur, mais c'était des manières simples et toujours sincères de gens montrant leur respect et leur loyauté. Ici beaucoup de choses lui paraissaient forcé, et après son premier étonnement, il en avait déduis que ici les apparences étaient plus importante que le fond.
Il écouta les remerciement sincère du Roi et vit que le garçon qui l'avait accompagné était perturbé par ce qui se passait, visiblement très différent de l'habitude.
En entendant la teneur du cadeau du Roi, Tahein fut impressionnée de la générosité que cet homme faisait preuve.


-Majesté, ce livre représente un bien précieux, votre présent est très généreux et mon peule le reconnaîtra à sa juste valeur. C'est un livre de Pug? J'ai eu l'occasion de le voir jeune, bien que je doute que l'enfant qu'il était s'en souvienne! Il sourit a se souvenir de Crydee puis ajouta :

Ma Reine et son Prince consort m'ont chargé de vous donner ceci : voici une épée elfique ayant appartenu au père du père d'Aglaranna notre Reine.
Il présenta alors au Roi un étui sculpté finement d'animaux et de plante et lorsqu'il l'ouvrit les personnes les plus proches virent une épée au manche serti de pierre poli représentant un arbre dont les racines se perdaient sur le pommeau et les branches vers la lame fine et luisante, paraissant extrêmement tranchante.

Patrick était bouche bée... à la fois parce qu'il ne s'attendait pas à recevoir quelque chose de la part des elfes, sinon leur bénédiction, et surtout, parce que la lame qu'il avait devant les yeux était une pure merveille.

Patrick eut la bonne grâce de rougir quand l'elfe sortit la lame de son fourreau. Elle était si belle, si délicatement ouvragée ! Une arme meurtrière, mais si belle !
*Je n'ai jamais vu pareil lame de toute ma courte vie.* pensa-t-il, totalement émerveillé.

Après ces quelques secondes de flottement, il toussota discrétement, pour se donner contenance, et parla d'une voix chargée d'émotions :
"C'est un bien beau présent que votre Reine nous fait. Un présent inestimable même ! Je ne suis pas certain qu'un tel présent soit digne de notre condition. Une lame aussi belle et aussi aiguisée ne devrait pas rester entre les mains d'hommes, mais entre les vôtres. Néanmoins, il n'est pas dans ma nature de refuser les présents de nos invités... Je... euh... Cette lame, et j'en fais la promesse, ne servira jamais à tuer une seule créature, mais elle restera ici, au palais, pour témoigner de l'infinie bonté et de l'infinie talent de votre peuple."

Patrick n'avait jamais été doué pour les discours, surtout quand ceux-ci n'étaient pas préparé à l'avance, et maintes fois répétés. Mais il avait parlé avec son coeur, et il espérait que l'elfe comprendrait ce qu'il avait voulu dire avec une maladresse indigne d'un roi.

Francine était tout aussi émerveillée par cette lame magnifique et si délicate ! En la voyant, elle repensa aux individus qu'elle avait rencontré la veille... mais ils disparurent bien vite de son esprit, alors que Patrick déclamait son maladroit discours.

Lorsqu'il eût terminé, tant bien que mal, elle se leva à son tour, s'approcha des deux hommes et, tout en posant une main rassurante sur le bras de son époux, lui vint en aide :

"Chez émissaire elfe, votre présence ici nous honore plus que tout. Et le cadeau que vous nous faîtes dépasse nos plus humbles espérances. Lorsque nous avons appris que votre chère Reine enverrait un représentant du peuple des elfes à la cour, nous étions vraiment ravis de vous accueillir et plus encore de vous rencontrer.

Nous ne nous attentions pas à ce que vous apportiez un cadeau d'une telle importance pour votre peuple, je présume, et surtout d'une telle beauté. Nous vous en sommes à jamais reconnaissant et nous espérons, vainement, que vous repartirez sur vos terres avec cette inestimable épée.

Nous ne sommes pas digne d'un tel présent, si je puis me le permettre."

Au discour des deux souverains, l'elfe eut du mal a contenir un sourire, certe le cadeau était beau, et Aglaranna et Tomas avait bien préciser que les elfes voulaient rendre hommage au peuple des hommes. Mais ils etaient loin d'être sots, et de nombreux sort avait été tissé autour de l'antique épée elfe pour faire un présent marital, et non guerrier.

L'offre de cette lame représente pour nous la reconniassance de votre honneur au combat. Vous avez vu nombres d'horreurs tenebreuses, et vous vous êtes battus farouchement pour que la lumiere innonde toujours ce monde. Ma Reine et son Prince on voulu remercier Vos Majestés d'avoir su conserver ce cap difficile.
Mais n'oubliez pas que cette lame est issu d'un peuple qui sait guider la nature...
Il ajouta d'un ton neutre :
Malgres cela, je comprend votre retenu. Je m'en remettrait a votre decision.

Avec un sourire qu'il a quelque mal a dissimuler, il continua en s'adressant a la Reine :
Madame, mon peuple est dirigée par une Reine, et se serais faire offense a sa sagesse que de vous oublier. elle m'a chargé de vous remettre ceci, bien que ce soit un bien plus modeste présent que l'arme.
Il offrit alors a la Reine un peu génée par son discour ([hrp]enfin je suppose [/hrp]) une coiffe de cérémonie elfe : un cerclet d'argent siselé d'ou s'echappait des guirlande de fleurs de tissus si fin qu'elles parraissaient vraies. Les guirlandes s'arretait a peu pres a mi-dos d'une elfes, donc sur la personne de la Reine, cela irai presque jusqu'au bas du dos. Il s'inclina afin de pouvoir chuchoter amusé aux seuls souverains :
Le cerclet aurait du être d'or, mais traditionnellement la seule coiffe d'or elfe est royale...

Exterierment détendu, interierement amusé mais effrayé que ses manières elfique trop décalés pour l'endroit ne creuse un fossé entre les deux races, il se releva et attendit la suite de l'entrevue.

Francine était ébahie. Quel beau présent l'elfe et son peuple lui faisait là ! Elle serait toujours étonnée par leur générosité.

"Vu sa beauté, qu'elle soit d'or ou d'argent m'importe guère !" murmura Francine, totalement subjugée par la beauté de la couronne.
"Jamais je n'ai vu travail si beau ! On dirait de vraies fleurs !"

Elle jeta un coup d'oeil à son époux pour voir sa réaction.

Patrick soupira imperceptiblement. Ces elfes ! Toujours en train d'en jeter plein la vue... Il se reprit. Leur extrême générosité le mettait bien plus mal à l'aise qu'il n'osait se l'avouer. Des cadeaux si beau... Et avec des intentions amicales... et pas simplement pour se faire bien voir du coupe royal.. Non, vraiment, tout cela le mettait mal à l'aise.

A côté de lui, son épouse s'extasiait sur la couronne. Et pour cause ! Lui aussi la trouvait vraiment belle. Il avait hâte de voir Francine la ceindre sur son front délicat...

Francine se tourna vers lui, et il réagit au quart de tour : il était le roi, c'était à lui de réponde.

"Cher émissaire elfe, sachez que vos cadeaux, les cadeaux de tout un peuple pour deux insignifiantes personnes, nous touchent beaucoup et c'est avec une immense joie et une infinie gratitude que nous les acceptons. Notre présent nous paraît bien maigre, aux côtés des vôtes, mais j'espère qu'il vous plaira autant que les vôtres nous plaisent."

Il marqua une pause, se demandant s'il devait ajouter quelque chose. Et puis, une idée le frappa.

"Cher émissaire, nous donnons tout à l'heure un petit repas entre amis. Nous feriez-vous l'honneur de vous joindre à nous?"

Heureux de la réaction du couple, l'elfe se senti rassuré pour son peuple, il avais craint agir trop étrangement pour ses êtres.

Majestés, je suis honnoré de votre invitation. J'accepte avec plaisir. Je ne voudrais pas vous prendre plus de votre précieux temps, et je vous demande la permission de me retirer jusqu'au repas en question afin de me reposer de la fatigue du voyage. Je vous souhaite un bon apres midi, et encore une fois je vous présente tout mes voeux de bonheur et de prospérités, ainsique ceux de la Reine et de tout mon peuple.

Il s'inclina de nouveau, puis recula afin de reprendre sa place et eventuellement sortir discretement.

Patrick sourit et d'un geste de la main, congédia l'elfe :

"Cher émissaire elfe, nous serons vraiment ravis de vous avoir parmis nous, pour ce repas. En attendant, vous pouvez bien évidement aller vous reposer."

Alors que l'elfe s'éloignait, il ajouta précipitamment :
"Le repas débutera vers dix-neuf heures. Mais la ponctualité n'est pas obligatoire. Bon après-midi à vous aussi."

Patrick regagna son trône, suivi de son épouse, apparement au ange par la cadeau qu'elle venait de recevoir. Un homme fut introduit dans la salle, alors que l'elfe s'en allait.

* C'est repartit...* pensa amérement Patrick.

Un sourire forcé se dessina sur ses lèvres.