Interrogatoire du voleur.

Avec l'aide du magicien, Lans avait porté tant bien que mal le gesticulant voleur, qui essayait à tout prix de se débattre entre les mains de ses "geôliers".

Arrivés tant bien que mal, au Guet, Lans était passé sous les regards ébahis des gardes en faction cette nuit, attablés dans la grande salle, en train de jouer aux cartes ou de boire plus qu'ils ne le devraient.

Il était plutôt du genre à faire du zèle pendant son temps de service, et le voir arriver, en plein milieu de la nuit (un nuit où il ne travaillait pas en plus !) traînant plus que portail le voleur, ébahis ses camarades gardes. Quelques rires fusèrent, ainsi que des plaisanteries. Mais on le laissa tranquille, et rien de méchant à son encontre fut dit.

*Peut-être remonterais-je dans l'estime de ces vétérans... Eux qui n'ont jamais eu confiance en moi ! Pourvu qu'ils ne sachent pas que c'est cet étrange mage qui a fait tout le boulot...*

Ils descendirent quelques marches afin de rejoindre les cellules de la prison. En avisant une vide, et de surplus à l'écart, il demanda au veilleur de nuit de la lui ouvrir.

Une fois le prisonnier dans sa cage de fer, Lans demanda au veilleur de les laisser seuls quelques instants. Bougonnant, maugréant, le veilleur finit par se laisser convaincre et remonta, pas mécontent d'avoir une petite pause.

Assis sur un banc en face de la cellule, Lans attendit que quelqu'un prenne la parole.

Kratar cracha, il avait était sot de se faire prenre pour une si banale mission, il avait tour à tour penser à une erreur ou a un probléme, mais sa meilleur théorie restait le complot.
Dans la salle chichement éclairé ou l' on l' avait emmené, il n' y avait rien d' autres que des murs. il se sentait faible de se voir ici, sans possibilité de faire une de ses fameuses fuites.
De plus, il aurais du etré au Repaire en ce moment et Le juste ne erait pas content, Il aurait droit un fois de plus à une corection, seulement cette fois elle ne serait pas aussi clémente que les autres.
Se tirant de ses réveries, il regarda le garde : il avait l' air content, méme fier de lui.

Kratar en ria.

"Tu sais gars, si il n' y avait pas eu ce gentils mage vertueux tu ne m' aurais jamais revu"

Lans manqua de s'étouffer. *Quel impertinent !*

Il jeta un rapide coup d'oeil au mage qui, assis à côté de lui, ne pipait mot, une expression indéchiffrable sur le visage, tel un masque de pierre. *Pas la peine que j'escompte de l'aide venant de lui* se dit-il, amer.

Tournant un regard chargé de venin vers le voleur, il siffla, maîtrisant à peine sa colère :
"Qui sait, peut-être t'aurais-je rattrapé quand même. Mais nous ne le saurons jamais, et, crois-moi, ça ne me fait ni chaud ni froid. Seul importe que tu te retrouves derrière ses barreaux, gredin."

Il regarda par l'étroite fenêtre bardée de barreaux. Le ciel commençait à s'éclaircir. *L'aube, déjà?*

Il reporta son attention sur le voleur :
"Si tu coopère, tu peux t'en tirer à bon compte. Tu auras la vie sauve, sera en entier, et je m'arrangerais pour que tu ne croupisses pas trop longtemps en prison. Mais pour cela, tu dois parler. Alors réponds ! Pour qui travailles-tu? Quelle était la maison que tu comptais voler? Et surtout, que voulais-tu voler?"

Kratar ria de bon coeur une fois de plus; le sgens étaient vraiment naif et débile.

Tournant sa téte il fixa un regard moqueur sur le garde. Il balaya la piéce du regard et se fixa sr le mage. Lui était un adversaire à sa taille

Il se refixa sur le garde

-Oulala j' ai si peur. D' ailleurs vous devez étre débile, a Krondor, seul un homme tire les ficelles...

Lans s'empourpra ! Cet homme ne manquait pas de toupet ! Et le magicien qui ne pipait mot ! Tout le monde semblait contre lui aujourd'hui. Il choisit néanmoins de rester digne et de cacher son indignation sous les sarcasmes.

"Ah oui et j'aimerais bien savoir qui c'est, celui qui tire les ficlles, railla-t-il, à mon avis, ce n'est pas toi. Et surtout, je donne pas cher de ta peau, quand il te retrouvera mon cher voleur. Ton ami ne va pas apprécier que tu te sois fait capturé... M'est avis que tu devrais rester un peu de temps parmis nous, pour te faire oublier. Qu'en penses-tu? En tout cas, pour le moment, c'est bien partit pour que tu nous tiennes compagnies pour les jours qui suivent..."

Lans jeta un coup d'oeil au magicien, stoïque. Il avait envie de l'aggriper par les épaules, et de la secouer pour qu'il ouvre la bouche et parle, ne serait-ce que pour jeter une de ces formules magiques qui le clouerait sur place. *Il va me rendre dingue à rien dire... Où était son interêt dans l'arrestation de cet homme? Se connaissent-ils? Et surtout, pourquoi ce changement d'attitude?*

Lans était plus perplexe qu'il ne le laissait montrer.

William était jusque là rester silencieux et impassible.
Ce jeune homme avait une confiance aveugle en ce fameux " homme qui tire les ficelles ". William n'avait aucun idée de qui c'était, mais il devait être important à Krondor ... et pas forcèment légal.

Il écoutait, mais il étudiait aussi Kratar. Il voulait paraitre sûr de lui, et pas du tout impressionné, mais en réalité il l'était.
Actuellement il essayait de jouer sur les nerfs du soldat qui se remettait peu à peu de son état d'ivresse de tout a leur.

* Il peut cèder à tout moment ... et Kratar le sait.
Mais il sait aussi qu'il ne peut rien tenter tant que je suis là. *

Quelque chose en Kratar perturbait Finghin. Mais il ne savait pas encore quoi.
Une étrange sensation de ... puissance ? émanait de Kratar, mais il ne la sentait pas tout le temps.
Ses maîtres de l'Ile du Sorcier, Pug mais également Nakor l'Isalani, lui avait recommendé de suivre son instinct.

* Hum ... Je dois retourner demain au Palais pour voir James de Krondor ... *

Il eu alors une idée. Il sonda l'esprit de Lans, avec un peu de difficulté malgrè le peu de résistance qu'offrait son esprit, car Finghin n'était pas à l'aise lorsqu'il s'agissait de pénètrer dans la tête d'autrui.

Il lui envoya un message télépathique :

* C'est Finghin, ne vous inquiètez pas.
Regardez moi si vous m'entendez. *

Lans tourna la tête vers Finghin, un air plus effrayé qu'autre chose sur le visage.

Finghin continua * Corrigez moi par un signe négatif de la tête si je me trompe, mais c'est le Prince et le Duc de Krondor qui vont le juger ?
Il faut donc que j'assiste à cette séance. Plusieurs choses intéressantes risquent de s'y passer. *

Etant donné que Lans n'avait fait aucun signe de tête, Finghin en déduit que son affirmation était vraie.
Il lui fallait maintenant attendre cette séance, mais avant il lui faudrait retourner au palais.
Mais peu importe, pour le moment il était dans la prison.
Il prit une chaise, l'installa contre le mur en face de la cellule de Kratar, s'assit et s'endormit aussitot, sous les regards étonnés deu Soldat et du Voleur.

Kratar paru enchanté, ce Magicien était un vrai adversaires, rien n' avait échapé à Kratar : il essayait de le sonder, de trouver une faille.

Kratar se detourna et regarda une fois de plus Lans dans les yeux. Ce soldat était jeune et son inexérience le ravissait, il avait vraiment l' air dérouter par son atittude.

*Il ne doit pas étre trés expérimenter pour ne pas reconnaitre un voleur habile*

Kratar leva une main et montra la fenétre au garde

-Heu vous pouvez la fermer je n' aime pas la lumiére

Lans était encore tout retourné de l'intrusion du mage dans son esprit. Et le voilà qui dormait tranquillement maintenant ! *Aurais-je rêvé?* Mais il savait bien que non.

Il entendait des bruits de pas se rapprochaient de la prison. Il savait que la gardien revenait. Il était temps pour lui de s'en aller.

Sans un regard pour le prisonnier qui se plaignait de la lumière, il s'en alla et toucha deux mots au garde qui arrivait.

"Surtout, quoiqu'il te dise ou te demande, tu ne dis rien. Ignore le, c'est un gars retord. Je reviendrais le chercher dans quelques heures, pour l'emmener au palais ducal. Je suis certain que notre bon duc sera ravi de l'intrerroger... A sa manière.

Fais pas attention non plus au gars qui dort. C'est un magicien."

Et comme si cette explication suffisait à elle même, Lans monta les escaliers quatre à quatre et s'en alla, pensant à un repos, court certes, mais bien mérité. Et à un bon bain...

William se réveilla et regarda autour de lui.
Il regarda autour de lui. Le gardien était assis sur une chaise à l'entrée, le regard fixé sur les prisonniers.

* Tient, au moins un soldat qui fait bien son travail. *

Dans sa cellule, Kratar ne dormait pas, mais somnolait, visiblement à bout de forces.

Finghin décida qu'il était temps pour lui d'aller voir les nobles de Krondor. Il se leva, s'étira en réprimant un long baillement, puis s'en alla.

* J'aurais au moins trouver un endroit ou dormir cette nuit. Ce soir je m'y prendrais plus tôt pour trouver une chambre. *

Kratar lutta contre le sommeil mais finalement s' endormit. Sa nuit fut heurté et il réva d' une sombre contrées.
Le garde lui veillait toujours, il était de marbre et parraissiat impossible à atteindre.

Kratar se reveilla au champ du coq, de la sueur lui coulait le long des vétements et un frisson l' envahit. Il fut pris de panique, son réve avait été bouleversant.