Visite non guidée?

J'avança doucement dans le couloir de ce qui etait apparemment le premier etage de l'etrange habitation. Ayant cessé d'esperer voir apparaitre la créature ou une autre personne, je commençais à reflechir non plus au lieux dans lequel je me trouvais mais plutot à comment etais-je arrivé là!
C'est à ce moment precis que je me rendis compte que si je me souvenais etre nais sur Midkemia il y a 642 ans, je ne me souvenais d'aucun homme ou d'aucune femme que j'eu certainement rencontré en tant de temps de vie

##Par tout les tout puissants dieux de notre monde comment est ce possible, je ne me souvient de personne, comme si en six cents quarante deux ans je n'avais jamais vue rien n'y personne mais seulement appris des tours!##

Je cessais d'avancer et regardais dans le vide ... rien ne me revenais! J'aurais pu m'inquieter de cela, mais ayant etais fou deja trop longtemps dans ma vie je savais que rien ne servait de s'inquieter et que peut etre un sortilege bloquait ma memoire!

"Qu'à cela ne tienne maudite maison infernale tu veux me faire peur hein .... et bien tu as deja perdu!"

En effet je decidais qu'il ne servait à rien de paniquer et que même si je parlais à voix hautes, puisque personne n'etait là, cela ne poserait aucun probleme!
Je finis mon inspection mais quoi que je puisse faire je me sentais attirer par la piece du fond, qui semblait etre la plus grande. Je passais devant de somptueux tableaux qui semblait etre aussi vieux que moi et en même temps on aurait pu penser qu'il venait d'etre peint tellement il etait irreprochablement propre et en bon etat.
Je baissais les yeux, et me rendis compte que les tapis de cette maison etait du même accabis : rien n'aurait pus aider à dire s'il etaient centenaires ou bien juste neuf

"En tout cas il ne doit pas etre deplaisant de vivre dans cette maison, si ce n'est l'aspect extremement lugubre des lieux et le fait non moins embettant que l'on ne puisse plus en sortir une fois qu'on y est entré!"

Puis j'hurla de rire à ma propre ironie farfelue et decida d'entrer dans cette fameuse piece! Lorsque j'ouvris la porte je compris enfin pourquoi cette piece m'attirait, c'etait une bibliotheque, et j'etais l'envoyé de Wodar-Hospur le dieux de la sagesse et du savoir! Du coup aucun lieu en tout monde ne pouvait me plaire plus qu'une bibliotheque, concentration des savoirs.
En entrant dans la piece je fus impressionné par la splendeur gigantesque de la bibliotheque, des livres par centaines

"Voyant voir, je me souviens au moins de tout les livres que j'ai pus lire dans ma vie alors je sais un peu de quoi je parle!"

Je compara les livres que je trouvais à ceux que j'avais lus

"Par tout les dieux cette bibliotheque recele de livre d'une rareté insoupçonnable pour le commun des mortels"

Je commença à prendre un livre trés epais et m'assit sur un siege confortable pour le consulter, sur la couverture on pouvait y lire "Wodar-Hospur" tracé en lettre d'or

Doucement Alfirin s'eveilla, immédiatement il senti une chose etrange, un sentiment d'inconfort parfaitement incompatible avec le lit dans lequel il etait sensé etre! mais non Alfirin le vieux elfe renonçant etait allongé sur un tapis sans age pas vraiment confortable!

Immédiatement Alfirin, avec toute la souplesse de son espece se leva lentement et regarda de maniere circulaire la piece dans laquelle il se trouvait, une bibliotheque

##Par quel malefice suis-je donc arrivé dans un endroit dont je ne reconnais rien!##

Son tour de piece allait se finir lorsque soudains il vit quelque chose d'extremement inquietant : une sorte de créature humaine assis dans un fauteil large un immense grimoire dans les mains et les yeux plongé dedans!Avant de prononcer un seul mot Alfirin deploya une toile de protection autour de lui pour etre sur que tout irait bien puis se leva entierement de toute sa hauteur, ses long cheveux blond ondulerent avec la rapidité du mouvement mais avant qu'il n'ai put dire un mot, la chose qu'il craignait le plus se passa : la personne sur le fauteuil leva les yeux de son livre en les pointant directement dans les siens

Alfirin resta sur place et attendis de voir lequel des deux ouvrirais les hostilité ou, par chance, lequel des deux montrerais pate blanche

Je parcourais avec avidité, le livre enorme qui m'avait attiré le plus dans cette bibliotheque, en le parcourant je put lire des choses qui m'auraient été d'une utilité sans egale si je les avaient eu avant ... cela m'aurait evité de devenir fou à lier il y a plus de 500 ans!
Je lisais des lignes parlant des pouvoirs antiques de Wodar-Hospur lorque je sentis l'air crépité autours de moi, j'etais sur le point de deployer un bouclier de protection lorque je sentis que c'etait exactement la même chose qui etait en train de se faire dans la piece, je levais les yeux et je vis soudain, debout devant moi, un elfe, un elfe qui semblait etre trés mature et donc extremement vieux pour mon peuple s'il semblait adulte!
Ma reaction fut trés spontannée

"Par Wodar-Hospur n'y a t il que des elfes dans cette maison, à part moi!"

Voyant l'air trés désorienté de l'elfe je me demandais si par hasard cet personne n'etait pas, tout comme moi, pris au piege ici même

"Veuillez me pardonner, je manque decidemment à tout mes devoir, je me presente je m'appel Nakor, et je suis ici depuis .... quelque dixaine de minute et je ne sais pas pourquoi ni comment je suis arrivé dans cette maison mais je m'y suis reveillé ce matin même! Et vous mon .... ami?"

Je posais mes mains sur le grimoire refermé et j'attendis une reponse, prés à demarrer tout de même au quart de tour s'il le fallait!

Alfirin fut soulagé de voir que l'homme en façe de lui semblait avoir deux point commun avec lui : il etait dans la même galere que lui et semblait etre apte à garder son calme devant une situation trés stressante et inquietante, preuve d'une grande sagesse!
Il ecouta le discour du petit homme denommé ainsi Nakor puis decida que les bonnes manieres de l'homme meritaient d'etre suivis pour que rien ne s'envenime

"Je m'appel Alfirin, et moi aussi je suis là depuis trés peu puisque je viens de me reveiller dans cette piece! je suis un elfe comme vous vous en rendez compte, malheureusement je ne suis pas sur de comprendre pourquoi vous vous demandez si il n'y a que de mes congeneres dans cette batisse! Cela signifie t il que je ne suis pas le seul à etre arrivé ici?"

Alfirin decida de detendre l'atmosphere glauque de l'endroit en prenant place dans le fauteuil qui se trouvait au coté de celui de nakor. mais il conserva tout de même son bouclier de protection en le renforçant meme puis attendis une reponse,ayant tout son temps au contraire, peut etre, de l'homme assis à ses cotés.

J'ecouta avec attention la reponse du denommé ainsi Alfirin, qui semblait vivre le même cauchemar que lui! Mais voila au moins un homme qui gardait son sang froid dans une situation un peu desesperé tout de même

"En me reveillant une femme qui pour moi est une elfe noire m'a ...accueillis de maniere trés ... glaciale! Bon je ne me suis pas laissé demonter mais lorsque je lui ai demandé, pour la deuxieme fois son identité elle m'a dis qu'il vallait mieux ne pas savoir qui elle etait parce que sinon notre derniere heure serait proche! ... Humm quelle sotise!"

Nakor ria en regardant son ami, mais un rire contenus lorsqu'il se rendis compte que d'une ce n'etait pas trés rassurant et de deux que son ... ami n'avait fait qu'augmenter la force de son bouclier

##Aprés tout s'il se protege c'est qu'il est sage et surtout qu'il ne compte pas m'attaquer mais se defendre si je le fait .... que des bonnes choses pour developper une amitie dans un tel lieu##

"Dites moi Alfirin, vous souvenez vous avec exactitude de votre date de naissance, pour ma aprt c'etait il y a 642 ans! Et deuxieme petite question : vous souvenez vous de quelqu'un d'autre que de vous? Pour ma part la reponse est non!"

##Voila doucement question et reponse l'inciteront à comprendre que je lui tend la main et que je ne veux pas plus l'attaquer que lui appremment##

J'attendis les reponses dont j'esperais tant une difference avec les miennes

Alfirin ecouta avec suspission l'etrange nakor puis finit, ne sachant trop pourquoi, par abaisser ses barrieres de protections

##Cet homme fait de son mieux pour me montrer qu'il ne compte pas me faire de mal alors croyons le!##

Alfirin ecouta avec attention ensuite les questions que Nakor posait, il fut d'abord etonné de voir un humain vivre depuis plus de six cents ans et semblait encore en pleine forme, à ce moment là il se dit en premier lieux qu'il n'avait pas à faire à un homme normal mais certainement à un puissant mage, ensuite l'elfe reflechi mais fut trés surpris du resultat de ses reflexion! Comme tiré encore plus dans un mauvais reve Alfirin parla

"Par Mithar er Rathar, vous avez raison nakor, je suis nait il y a mille quatre cent vingt et un ans dans un tribu d'elfe noir, j'ai depuis renonçé .... mais .... mais ... c'est comme si je n'avais fait que vivre sans jamais rencontré personne! .... C'est impossible, pas en 1421 ans!"
Alfirin semblait tout de même profondemment troublé par ses propres affirmation lorsqu'une lumiere eclaira son esprit

"Une toile, une toile doit nous empecher de recouvrer notre memoire ... mais pourquoi diable!"

Alfirin parru soudainement sombre, se leva et fit un tour sur lui même avant de poser à son tour une autre question

"N'y a t il ici qu'une bibliotheque où sommes nous dans une maison, un palais , un palace ou je ne sais quoi encore? Et croyez vous que nous soyons libre et seul ici?"

Alfirin preferait rester debout cela l'aidait à reflechir et attendis avec espoir les reponses du petit homme multi centenaire

J'ecoutais avec attention Alfirin parler et reflechir à voix haute, je fus ravi de constater que cet homme se posait beaucoup de questions, mais je fut surpris que pour un elfe, ces questions soient si nombreuses qu'il ne pouvait rester sur place tant son esprit etait en ebullition!
J'avais vue juste mais je ne pensais pas du tout à ce point là : mille quatre cents vingt et un ans, comme on devait en savoir des choses interessante à cet age là, cela devait etre magnifique et jouissif!
Mais Alfirin mon nouvel ami s'egarait trop et trop vite

"Alfirin, je suis persuadez que vous le savez bien mieux que moi : se poser trop de questions sans y repondre rend confus notre esprit, alors que nous devopns rester calme et clair si nous voulons sortir de là! Lorsque je suis arrivé ici j'etais au rez de chaussé, il y avait une porte devant moi et cette femme qui me disait que je devrais regarder ailleur et chercher les milles et uns mystere de ce lieux pour le moins etrange, dans lequel elle semble bloquer depuis plusieurs decennies! Cette porte à resisté à la magie et à la force brute : on ne peut pas l'ouvrir! Alors il doit y avoir un autre moyen, tout ce que je peux vous dire c'est qu'à chaque fois que j'ai attendus dans un même endroit plus de quelque minute, un etre 'est apparu alors peut etre qu'en attendant de trouver une chose intelligente à faire, devons nous rester statique!"

Je ria aux eclats de ce que je venais de dire ... tout simplement parce que cela me faisait rire! puis je repris sans laisser le temps à Alfirin de repondre et sans même prendre moi même le temps de respirer.

"Nous sommes dans une grande maison, avec plusieur etages et beaucoup de piece, si je suis venus ici c'est parce que .... j'aodre les livres et les savoirs qu'ils recelent! Je peux ausi vous affirmer que nous sommes parfaitement libre de nous deplacer dans la maison, je dirais même plus il nous est conseillé de le faire! Par contre, pourquoi nous avoir auté la memoire et bien .... je suis ravi de voir que vous ne demandez pas comment mais pourquoi, ce qui est une bien meilleurs question mais une question à laquelle je n'ai aps de reponse sur. Pour ma part c'est simplement pour nous rendre fou!"

Puis je me tus, pensant que j'avais assez parlé et je me replongea dans mon livre attendant de voir si Alfirin voulez encore parler ou si, par un malheureux hasard pour lui, un autre homme apparaitrait dans la piece!

L'atmosphère baissa soudain de trois ou quatre degrés. Le feu dans la cheminée brûlait toujours aussi joyeusement, mais avec moins d'éclat comme si... Comme si l'on en aspirait la force. Oui, l'atmosphère se fit plus froide, plus palpable, comme si une énorme tension planait dans l'air. Et puis Sélène apparut.

Oh, elle n'apparut pas vraiment, non, vu qu'elle était là depuis le début. Elle redevint juste visible, s'échappant des ténèbres et reprenant consistance aux yeux des mortels. Le petit échange entre les deux érudits l'avait beaucoup amusé, et elle s'était gardée d'intervenir plus tôt. Elle en avait appris beaucoup, oui bien plus que si elle n'avait révélé sa présent au début. Un léger sourire sur les lèvres, léger mais menaçant, elle fit quelque pas pour être clairement visible.

"Voyons, voyons... Vous me décevez là. Oui, vous me décevez infiniment cher Nakor... Ne vous ai-je pas assuré que je n'était pas une vulgaire Moredhel ! Non, je ne le suis pas, pas comme lui."
Elle posa son regard sur Alfirin, et son sourire se fit plus doux, plus amical... Chose étrange pour un être qui ne connaissait pas un tel concept.

Faisant les cent pas dans la pièce, allant d'une étagère à une autre, effleurant du bout des doigts certains livres, elle finit par soupirer, et c'est d'une voix lasse qu'elle continua.
"Tant de savoir, tant de choses à apprendre ! Et tout ceci est parfaitement inutile. Complètement inutile ! Pauvre de moi, qu'ai-je donc bien pu faire pour mériter une telle punition..."

Et puis... comme si soudainement elle se rappelait quelque vague détail d'une importance capitale, elle se tourna vers le Moredhel et, avec une voix qui n'avait plus rien d'amical, elle demanda :
"Comment? Comment avez-vous pu vous réveiller ici ? Oui, comment une telle chose est-elle possible?"
Difficile d'imaginer une réponse à une telle question... Pourtant, c'était ce que l'elfe attendait, sans nul doute. Et, plus encore qu'une réponse, elle désirait une réponse satisfaisante.

Alfirin fut extremement surpris par l'appariton de la jeune femme dans la piece, même si rien ne transparaissait sur son visage, il ecouta attentivement voyant Nakor sourire dans son coin, il fut subtilement persuadé que s'il devait y avoir du crabuge à cause du mecontentement de la femme, Nakor lui donnerait un coup de main

"Cher dame, si vous semblez etre ici depuis beaucoup plus longtemps que nous, vous savez encore mieux que moi que je ne sais strictement rien des raisons pour lesquelles je suis ici et encore moins comment je suis arrivé là!"

Ces paroles furent prononcé tranquillement, sans se laisser demonter une seule seconde par le regard noir de braise de l'enfer qui reside en permanence dans les yeux de l'etrange créature. Préferant attendre que quelque chose se passe pour voir si la reponse etait satisfaisante pour la créature, Alfirin attendis

Nakor admira avec attention la reponse de l'elfe, une reponse qui n'engagé à rien, qui ne transparaissait aucun mepris, aucune mechanceté et qui devait satisfaire la créature dans le sens où elle n'emmetait finalement rien!
Mais Nakor ne put s'empecher d'intervenir avant la créature, parce que petit à petit elle delivrait des informations sur elle même et donc sur la maison
Nakor s'approcha d'Alfirin et parla d'une voix tranquille et monocorde

"Dites nous un peu, si vous n'etes pas une elfe noire alors que vous en avez le corps, qu'etes vous donc ... une voleuse de corps, une necromancienne, une magicienne elfe qui s'amuse à se jetter elle même des sorts en attendant de venir faire peur à ses nouveaux hotes? Ou bien n'etes vous qu'un reve?"

Nakor vit les yeux de la jeune femme exploser d'une aura qui n'etait pas trés rassurantes, mais etant au coté de son nouvel ami l'efle, il pris son baton à une main et attendis la réaction de la créature

Sélène fut un instant tentée de réduire en cendres le Moredhel. Puis, bien vite, elle se ravisa. Bien qu'y succombant facilement, elle détestait la colère. Elle signifiait à ses yeux une perte de sang-froid, et une perte de sang-froid entraînant inévitablement des actes irréfléchis, que l'on regrettait par la suite. A défaut d'annihiler le pauvre Alfirin, qui n'avait pas demandé une telle chose, elle se contenta de hausser les épaules une fois de plus, geste qu'elle passait son temps à faire.

"Certes, certes. Tu ne peux pas tout savoir. Si je ne peux pas tout savoir, comment le pourrais-tu? Oui, ma question était idiote."
Soupirant encore une fois, elle sembla prendre seulement conscience de l'intervention de Nakor. Décidemment, même si cet homme l'attirait fortement, il l'agaçait aussi plus que de raison.

Croisant les bras, et adoptant une moue boudeuse, elle demanda innocemment :
"Pourquoi devrais-je te répondre, Nakor?"
Elle avait fait traîné la dernière syllabe, pour mieux appuyer son mécontentement.

Balayant sa remarque d'une geste négligé de la main, elle posa ses mains sur ses hanches et, adoptant une voix professorale, entreprit de leur donner une petite leçon. Ou tout du moins, tout dans son attitude laissait transparaître une telle volonté.

"J'ai été douze ans Eledhel, et plus de deux cent cinquante ans Moredhel. Je crois avoir un jour entendu qu'on est ce que ce l'on mange. Tu dois certainement avoir là la réponse à ta question, ô combien impertinente, cher Nakor. Te satisfait-elle au moins? Sans faire de mauvais jeu de mots, j'espère qu'elle ne te laisse pas sur ta faim, car tu devras t'en contenter. Oh oui, j'ai bien vu clair dans ton jeu. Toujours à poser des questions innocentes pour mieux en apprendre sur moi.... Mais voyons, pour qui me prends-tu?"

Un léger ton de reproche transparaissait dans sa voix, alors qu'elle prononçait cette dernière phrase. Puis, sans crier gare, elle se volatilisa de nouveau... Pour apparaître sur le fauteuil que Nakor avait quitté.

"Alors, de quoi discutons-nous maintenant les amis?" demanda-t-elle d'une voix innocente et pleine de curiosité.

"Les amis!"

Alfirin ne put retenir cette exclamation, comment une creature aussi malefique qu'elle pouvait pretendre etre son ami, il ne laisserait pas passer ça mais aprés tout Nakor semblait se promener sur un chemin dangereux mais intelligent en etant mi agassant mi interessant, la creature se devoilait petit à petit

"Etre quelque chose sur une periode puis autre chose tout le reste du temps demontre que finalement tu n'es pas du tout ce que tu pretends etre, et finalement je me moque de savoir qui tu etais au debut et ce que tu es vraiment!"

Alfirin fixa la creature dont il ne savait le nom, mais dont il savait, selon Nakor, que ce savoir etait synonime de mort immediate

"Où sont les gens qui sont apparus ici avant nous et qui semble ne jamais etre apparus dans la bibliotheque de cette batisse?"

Alfirin venait de montrer qu'il ecoutait bien la creature et que, lui ayant demandé comment avait il fait pour apparaitre dans la bibliotheque, elle lui avait aussi glisser que personne n'etait jamais apparus ici avant lui! Puis se tournant vers le seul appuis qu'il avait à sa portée, Alfirin regarda Nakor et demanda :

"Mon ami, dis moi un peu ce qu'est une mageuse de corp!"

Cette remarque sembla agasser la creature puisqu'Alfirin n'hesitait pas à appeller Nakor son ami

Nakor ne cessa de regarder dans les yeux la creature, il ecouta sa replique cinglante puis la reponse de son ami l'elfe, enfin entendant une question bien pertinente elle aussi il se delecta d'y repondre avant tout autre chose

"Sache, Alfirin mon ami, qu'une mangeuse de corp et une sorciere qui pratique sans vergogne un art dangereux et tout simplement malefique, elle utilise le seul pouvoir qu'elle possede afin de pomper l'essence vitale du corp qu'elle desire, une fois cela terminé elle quitte l'enveloppe corporel qui ne l'interesse plus et entre dans le nouveau corp vidé d'essence vitale et d'ame par la meme occasion! Ceux qui pratiquent cet art maudit son ceux qui desesperent de trouver un moyen de vaincre la vieillesse et la mort, ces gens ont peur de mourri et de devenir laid Alfirin ... est ce que je me trompe chere maitresse de maison?"

Tout son discour avait été debité en fixant la creature dans les yeux et sans marquer de pause puis il attendit que quelque chose se passe

Sélène ne cessait de fixer le feu dans la cheminée. Dès les premières paroles du Moredhel, elle avait sût, au plus profond d'elle-même, que si elle devait poser son regard sur l'un de deux autres, dans la seconde suivant, il ne serait plus de ce monde. Elle avait exécuté des personnes pour une impertinence moindre. Mais, gardant quand même une part de raison au fond de son être assaillie par la colère, elle décida qu'il fallait mieux attendre avant de se passer de ses jouets. Parfois, mieux valait être mal accompagné que seul....

D'une voix distante, monocorde, pour essayer de ne pas laisser transparaître la colère sourde qui l'agitait, elle répondit aux deux mages.

"Les gens qui sont ici? Je ne sais où ils sont. Ici, là, peut-être même ailleurs, quelle importance? Vous les rencontrerez en temps voulu, tout comme moi. Pourquoi vouloir précipiter les choses? Le temps fait monter l'envie..."

Fermant les yeux quelques secondes, son corps fut sujet à quelques tremblements involontaires, provenant autant de la colère que du... dégoût. Les mangeurs de corps ! Son maître avait eu entièrement raison de la mettre en garde à propos de ces abominations ! Lorsqu'elle répondit, elle ne manqua pas d'afficher son dégoût ouvertement. Qu'on la prenne pour tout, même une folle, mais pas pour ça !

"Oui, les mangeurs de corps... Ces abominations ne devraient pas exister. On devrait les traquer sans relâche, sans fin, et leur faire vivre un trépas lent et douloureux ! Comment osent-ils, oui comment osent-ils vivre une telle existence, avoir de telles pratiques? Mais surtout, comment osez-vous me qualifier ainsi? Croyez-vous que vous êtes ici pour me servir de nouveaux hôtes? Croyez-vous que seul votre misérable corps m'intéresse? Vous ne m'intéressez pas ! Votre corps ne m'intéresse pas !"

Elle avait levé la tête, et posé ses yeux emplis de fureur sur les deux hommes. Néanmoins, elle le savait également, ils seraient saufs cette fois encore. Car, désormais, toute sa colère était tournée vers les abominations sans nom qu'Alfirin avait osé invoqué.

"Je ne suis pas une mangeuse de corps. Vous qualifie-t-on ainsi lorsque vous mangez du porc? Ou de la volaille? Vous qualifie-t-on de mangeur de corps lorsque vous mangez de la viande, nécessaire à votre subsistance? Lorsque je parlais de manger, sombres crétins, je parlais au sens propre, et non avec un quelconque sens détourné et absolument maléfique !"

Et puis, aussi dévastatrice et soudaine que fut sa colère, elle disparut, ne laissant aucune trace, sinon une Sélène mortifiée, presque apeurée. Par quoi? Elle-même l'ignorait entièrement. Pour peu, elle aurait éclaté en sanglots, mais les larmes s'étaient taries depuis bien longtemps dans ses yeux...

"Ne m'appelez plus jamais ainsi, vous m'entendez? Plus jamais..." souffla-t-elle d'une voix misérable.
D'où venait cette soudaine aversion envers ses créatures? Bien qu'elle les ait toujours détesté, la mention de leur nom ne l'avait auparavant jamais mis dans un tel état. Cela la perturbait grandement...

L'elfe ecouta avec attention les paroles de la femme il prit surtout garde aux intonations dans sa voix pour se rendre compte de son niveau de sincerité et de colere, se disant que c'etait une femme qui pouvait passer de la colere à l'hébetude en une seule seconde, il fut touché par le destin terrible qui semblait l'accabler.
Se tournant vers Nakor qui semblait arriver aux même conclusion que lui, les deux magiciens se regarderent et inclinerent la tête en même temps puis tout deux se deplacerent de chaque coté du fauteuil de la jeune femme puis s'assirent prés d'elle en formant un demi cercle autour de leur hote

"Veuillez m'excuser, sincerement ma chere mai vous comprenez encore mieux que nous que nous devions tout les deux savoir à qui nous avions à faire, et votre comportement etant des plus singulier j'ai jugais, semble t il, aussi bon que notre ami Nakor de vous poser quelque questions! Si elles vous ont blessé et reveillé un passé douloureux je vous demande de bien vouloir me pardonner."

L'elfe s'inclina dans son siege faisant preuve de toute la sincerité qui etait en lui, car le passé douloureux de la femme semblait le toucher profondement

Nakor suivis le fil de ses pensées suite au petit discours de la femme, se qui lui fit comprendre certaines choses mais aussi que cette pauvre femme, aussi diabolique soit elle n'etait pas en reste en se qui concerne le malheur, regardant Alfirin et voyant une comprehension sans limite dans ses yeux, il se dit que les deux magiciens parvenait à la même conclusion et tout les deux deciderent d'entourer la femme pour lui montrer que si elle n'etait pas une ennemie ils ne le seraient pas non plus!

S'asseyant dans son fauteuil Nakor ecouta Alfirin puis entreprit de prendre la parole avant la femme

"Veuillez aussi pardonner mes manieres de rustres, mais en effet j'aime savoir à qui je parle et avec qui je sympathise, votre passé semble etre particulierement douloureux et de cela je m'en excuse aussi si par mes meprises je vous ai conduite à vous replonger dans votre passé ... mais justemment cela m'interesse ... pas votre douleur bien au contraire, si je pouvais l'appaiser d'une quelconque maniere croyez moi je le ferais, mais plutot le fait tout à fait improbable que vous vous souveniez de votre passé avec autant de clareté. Vous souvenez vous d'autres personne que de vous même, parce que pour notre part, et bien c'est le vide, comme si nous avions passé une existence si longue sans jamais rencontrer personne! Je me permets de vous poser cette question parce que finalement si nous sommes tout les trois, et d'autres encore, dans la même galere ... autant s'entre-aider non?"

Ces mots furent tous prononcé avec sincerité et calme car Nakor passait maintenant à une autre phase de son plan, rassuré qu'elle n'etait pas une mangeuse de corp, il etait temps pour lui de trouver un moyen de sortir d'ici ... s'il en existait un!

Sélène, encore une fois, fut prise légèrement au dépourvue. Devait-elle s'énerver? Devait-elle jouer la gentille copine au passé douloureux et éprouvant? Ces deux rôles la dégoûtaient. C'était si éloigné de sa nature ! Il n'aurait tenu qu'à elle, elle serait certainement en train de torturer ces deux pauvres hommes, juste pour se détendre. Mais qu'à cela ne tienne, le temps était à la conversation, par à la mort semblait-il, et ce n'était pas elle qui allait bouleverser l'ordre des choses.

Ignorant les excuses, pour elle, elles ne signifiaient absolument rien et n'éveillaient aucun sentiment, elle rebondit sur les paroles de Nakor. Décidemment, l'homme avait de la suite dans les idées, ce qu'elle avait remarqué dès le début. Elle qui avait crut qu'il se révélerait fade et sans intérêt au bout d'un moment, elle était gâtée. L'impression qu'il pourrait aller très loin s'en renforça.

"Voyons Nakor, je vous croyais un peu plus intelligent que cela... Bien évidemment que je me souviens de mon passé, quelle question ! Qui serait-on si nous n'avions aucune idée de qui nous fûmes la veille, ou il y a des années? Croyez-vous que l'on puisse se construire qu'avec un présent éphémère et un futur improbable? Non, c'est comme pour tout : il faut une base solide à quoi se raccrocher !"

*Autant pour la philosophie, hein. Beurk, quel amas de stupidité je peux raconter parfois !*

"Quand à me rappeler des personnes qui ont jalonné mon existence, je ne m'en souviens que trop bien. Pas vous? Sans savoir pourquoi, cela ne m'étonne pas. Cela doit être un de leurs sombres desseins. Remarquez, si cela n'avait tenu qu'à moi, je crois que j'aurais fait pareil. Cela évite les alliances stupides au nom de l'amitié, ou les rancoeurs tenaces au nom de la haine. Que de choses futiles et inutiles dans un endroit où l'entraide - elle cracha ce mot - est primordiale. Non, croyez-moi, si vous ne vous souvenez de personne dans votre vie, ce n'est pas de mon ressort."

Ce discours ressemblait étonnement à une quelconque récitation apprise par coeur, et sembla déstabiliser Sélène. Etait-il possible qu'ils lui aient mis dans la tête toutes ces sottises, enfouies au plus profond d'elle et prêtes à ressurgir lorsque l'occasion se présenterait? Bien que sachant que ces êtres pervers ne reculaient devant rien, elle ne voulait pas penser une telle chose. C'était trop... Dégradant. Avilissant. Plus que tout au monde, elle ne voulait pas être leur marionnette. Plutôt mourir, ça oui.

Alfirin etudia la femme puis Nakor et enfin de nouveau cette etrange créature prendre la parole et passer une fois de plus d'un etat proche de la folie à un calme puissant pour sombrer ensuite dans la melancolie et le degout

"Dites moi, si vous vous souvenez d'elements exterieurs vous savez peut etre qui est celui qui vous a amené iic même et même que vous savez peut etre pourquoi cet endroit a été crée? Car c'est bien la ma question si je n'en avais qu'une à poser! Et pour ma part, mille quatre cents vingt et un ans de vie et d'apprentissage mais pas la moindre ombre d'une personne que j'aurais connus!"

Alfirin se leva et deploya ses pouvoir dans la piece et dans toute la maison, tout du moins c'est ce qu'il voulu faire mais son pouvoir s'arretté à la piece qu'il avait sous les yeux, il tenta tout de même de sentir les choses sous l'angle different de la magie et non des yeux. Alfirin senti que l'atmosphere lui même etait sans cesse changeant, constamment renouvellé et en même temps ici depuis des lustres
Alfirin abaissa les bras repris son pouvoir et se tourna vers la creature

"Ma chere sachez une chose : cette maison, ou tout du moins cette piece, est votre egale, c'est à dire changeante, compartimenté et etrange!"

Ces mots furent prononcé tout en deambulant dans la piece, d'un air absent, tout en lisant les titres des livres de la grande bibliotheque car lui aussi aimait beaucoup lire et il ne comptait plus le nombre de grimoire qu'il avait eu sous les yeux

Nakor ecouta avec attention la femme parler puis ecouta ensuite la remarque d'Alfirin, qu'il balaya d'un revers de la main droite!
Il fut heureux de constater qu'il tenait enfin l'attention de la creature, voila une arme qu'il aimait utiliser paraitre idiot et faire preuve de temps à autre d'une intelligence remarquable! Ce genre de methode rendait la personne qui l'utilise plus intelligent qu'il ne l'etait vraiment mais le apparences sont souvent trompeuse

"Dites moi plutot, vous semblez savoir qui sont les gens qui nous retiennent tous ici et d'ailleurs, par Wodar-Hospur si vous vous souvenez de vos mentors et de vos amis, vous savez peut etre où nous situons nous ... sur Midkemia, sur un autre monde ... enfin bref avez une seule idée de où nous nous trouvons géographiquement?"

Nakor observa la femme dans les yeux puis avant de repondre repris pour etre clair et que la creature ne se meprenne pas sur ses intentions

"Attention ma chere, je ne prentends pas pouvoir solutionner en quelque minute un probleme sur lequel vous avez planché pendant des decennies mais j'essair de vous apporter un regard exterieur pour essayer de penser differemment au probleme et surtout à la solution"

Puis Nakor donna un coup de baton par terre et attendis que la lumiere grandisse dans la piece et qu'il se sentent tout les trois un peu plus eclairé que dans cette lueur sombre et faible dans laquelle la bibliotheque baigné jusqu'alors

Sélène se mit à rire, d'un rire hystérique et dérangeant. Décidément, et cela l'amusait follement, c'était le cas de le dire, elle devait paraître dérangé à ces deux pauvres hommes. Si elle connaissait la compassion, sans nul doute qu'elle les aurait plaints de leur infortune... Mais Sélène ne connaissait pas ce mot, ainsi continua-t-elle de rire, jusqu'à que le souffle lui manque.

"Si je sais qui vous a amené ici, et si je sais qui m'a enfermé ici... Oh que oui je le sais, et même trop bien ! Mais ne croyez pas que vous pouvez la moindre chose contre eux. Ils sont intouchables, du haut de leur trône céleste. Sinon, cela ferait bien longtemps qu'ils en seraient tombés, et que je me serais assise dessus, vous pouvez me croire !"

Elle rit de nouveau, mais cette fois son rire était empli de désespoir et de tristesse... Pour peu qu'un rire puisse être désespéré.
"Quand au pourquoi de la création de ce lieu... Je suppose juste qu'il voulait me donner une bonne leçon et, ne sachant où m'exiler, ils ont du construire cette prison déphasée du temps. Oui, il n'y a aucune autre explication... Et je peux vous avouer que j'ai eu le temps d'y réfléchir pendant ces longues décennies."

A ces quelques mots, son ton redevient plus grave et c'est avec un sérieux déprimant qu'elle continua :
"Ne croyez pas là que je vous lâche quelques informations inestimables. Je ne sais pour combien de temps vous serez coincés ici, si bien évidemment vous y êtes réellement coincés, contrairement à moi... Quoiqu'il en soit, autant que vous en sachiez un peu, pour m'éviter des migraines horribles à tout expliquer pendant des heures et des heures. Si cela peut vous empêcher de me poser des questions continuellement, je veux bien vous raconter tout ce que vous voulez... Dans la mesure du raisonnable, bien évidemment !"

Elle poussa un soupir à fendre l'âme et, d'un geste vague de la main, invita les deux hommes à lui poser leurs questions... Si bien sûr ils en avaient.

Alfirin ecouta avec interet Nakor dialoguer avec la femme puis se rendit compte du manque d'intelligence dont il avait fait preuve et se felicita d'avoir Nakor de son coté plutot que dans le camps adversaire, puis le rire de dement de la creature lui donna des frissons dans le dos, le rire simple d'une folle pure et dure, un rire à glacer le sang, même celui d'un elfe noir!
Reprenant ses esprits et ecoutant la tirade de l'etrange maitresse de maison, Alfirin saisisa sa chance tout en restant tranquille et sans se pricipiter ni même en faire trop!

"Et bien si nous pouvons vous poser une question ce sera celle là pour ma part : à quoi sert cet endroit, qu'est il?"

Alfirin posa cette question parce que dans sa façon de voir les choses, savoir pourquoi le lieu dans lequel il se trouvait, avait été construit, lui donnerait une piste sur la maniere d'en sortir

##Les raisons d'un acte oriente toujours vers la solution du probleme crée par cet acte!##

Puis Alfirin se tourna, intimement persuadé que nakor prendrait la parole avant la femme et qu'il pourrait ensuite tout deux ecouter les reponses à leurs questions ... si tenté que la question de Nakor soit differente de la sienne mais cette eventualité parraisssait improbable au yeux de l'elfe, un temps soit peu encore orgueilleux comme un Moredhel

Nakor ecouta le rire de la femme qui se trouvait à ses cotes et se souvint avec un brin de nostalgie, à quelle point la folie, quand elle est insidieuse et profonde, peut etre mortel et douce à la fois, puis entendant qu'il pourrait avoir une reponse à une question au moins il allait parler lorsqu'Alfirin posa une question, qui etonament etait finalement inutile selon les critere de l'envoyé de Wodar-Hospur!
Pour Nakor savoir qui avait tout manigansé serait plus efficace car lorsque l'on sais contre qui l'on se bat, l'avantage peut toujours etre tourné vers soit, alors que lorsque l'on ignore contre quoi l'on agit on peut declencher des catastrophes irreversible

Voyant qu'Alfirin s'etait rasi confortablement, et sentant un silence venir Nakor se permit de rencherir immediatement afin que le femmelle reste dans son moment de bonne grace et posa la seule question qui a ses yeux avait de l'importance :

"Ma chere dites moi plutot à qui vous avez causé tant de soucis qu'il a crée une chose pour vous y enfermer eternellement"

##La solution est là, si je sais qui a fait ça je pourrais en comprendre les raisons et trouver la faille dans le plan##

Nakor se replaça confortablement puis attendit la reponse de la creature, voyant un air de surprise passagere sur le visage d'Alfirin ... comme si la question qu'il venait de poser etait etonante

Sélène fusilla du regarde Alfirin. Autant Nakor semblait intelligent autant lui... Il commençait sérieusement à l'agacer. Oh, bien sûr, tout le monde l'agaçait, cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait pas connu quelqu'un qui la laissait indifférente ou, encore plus improbable, donc elle appréciait la compagnie. Mais il y avait toujours un petit quelque chose, chez les gens qu'elle côtoyait, qui atténuait légèrement cette impression. Or, chez Alfirin... Rien de tout ceci. Il était tout juste énervant, et rien ne venait améliorer cette impression désagréable.

Refusant de répondre à sa question, elle le montra dans un léger soupir, elle crut qu'elle allait exploser de fureur lorsque Nakor posa sa question. Pourquoi donc fallait-il qu'il s'intéresse justement à cela? Elle aurait à la limite préféré qu'il lui demande de lui raconter son histoire, du début à la fin. Mais ça... C'était intolérable.

Et cela mis Sélène dans une forte méchante humeur.

"Nakor, finit-elle néanmoins par répondre. Nakor, Nakor, Nakor... Tu peux m'expliquer pourquoi tu me poses une telle question? Tu ne pourrais pas plutôt poser des questions stupides, comme ton ami là? Cela m'épargnerait bien des soucis..."

Pianotant du bout des doigts sur l'accoudoir, son autre main chargée de supporter son menton, Sélène resta quelques longues minutes silencieuses. Aucun des deux hommes n'en profita pour prendre la parole... Aussi décida-t-elle d'apporter une réponse à la question du mage.

"Et bien... Disons alors simplement que j'ai du irriter ces couards qui se proclament maîtres de l'univers. D'ailleurs, je ne vois vraiment pas comment j'ai pu les irriter, mais ça c'est une tout autre histoire, vois-tu."
Et après cette petite explication mystérieuse, Sélène se renferma dans son mutisme.

Alfirin dans toute sa fierté fut profondement blessé par les propos de la jeune hysterique qui leur servait de guide et de compagne dans cette maison où tout etait fait pour mettre les nerfs à fleurs de peau!
Mais dans le même temps il fut impressionné par la capacité du petit homme à mettre precisement le doigt sur les points faibles de la femme qui leur faisait façe et ce dans un calme incomparable et surtout sans veritablement payer de mine.
En effet à bien y regarder Nakor paraissait naif et absolument pas fin et intelligent mais, un simple homme qui a reussi à berner la mort pendant plus de six cent ans n'est rien d'autre qu'un maitre en sagesse et quelqu'un qui sait jouer sur les apparences, fort trompeuse même aprés mille quatre cents ans de vie selon Alfirin

L'elfe decida neamoins de prendre la parole mais cette fois uniquement dans le but de remonter dans l'estime de la femme qui lui faisait façe dans un mutisme effrayant où l'on sentait la fureur caché qui pouvait emerger d'une seconde à l'autre ou rester eteinte

"Et bien si je suis si inninteressant à ce point et stupide selon vos critere Madame Dont-On-Ne-Doit-Pas-Savoir-Le-Nom je me permettrais, si vous l'acceptez, de rester silencieux et d'attendre avec impatience la suite de vos folles aventures à vous et Nakor et je me rejouis à l'avance d'entendre vos reponses car elles sont explicative, explicite et veritablement succulente!"

Autour d'Alfirin l'air crépita faiblement comme si sont trés vieux passé refaisait surface et que ses emotions d'elfe noir prenaient le dessus sur ceux d'elfe renonçant. Il foudroya du regard Nakor et attendit de voir comment cet imbecile qui devenait insupportable s'en sortirait maintenant qu'il lui avait planté un couteau dans le dos avec son petit discour de Moredhel.L'air sembla etrangement lourd autour des trois individus

Nakor ecouta et regarda la scene qui se deroulait sous ses yeux avec beaucoup d'amusement, un amusement caché mais un amusement franc. Son passé lui restait obscur mais il avait l'impression de s'etre mis trés souvent dans cette situation et de s'en etre toujours bien sortit alors pourquoi ne s'en sortirait il pas cette fois çi.
Il fut tout de même etonné de voir que l'elfe renonçant agissait de la sortes avec lui et la jeune créature, mais il ne se laissa pas degonfler pour autant et decida de se servir de tout ce qui venait de se passer precedemment. Nakor se tourna vers la jeune femme qui semblait prete à exploser et intervint avant que tout derappe

"En effet, ma chere, vous avez raison, Alfirin est stupide et pose des questions idiotes, alors on va dire que il n'a pas utilisé son stock de question et du coup que je peux l'utilise à sa place : racontez nous votre histoire ... je le ferais bien moi même mais vous etes la seule dans cette piece à vous souvenir de votre passé et donc, la seule dans cette piece à pouvoir nous mettre sur la voie! Et ne me dites pas que vous faites allusion aux dieux quand vous parlez des maitres de l'univers ... parce que au dernier recensement c'etait les dieux qui etaient les maitres de l'univers non?"

Puis la chaleur se fit sentir dans la piece, un peu plus forte que la seconde avant et ainsi de suite, c'etait Alfirin qui se rendit compte que le piege dans lequel il avait entrainé Nakor se referma sur lui et non sur le mage qui venait de le faire passer pour un idiot insignifiant.Sa colere menaçait de donner libre cours à sa propre puissance et sa fureur antique.
Nakor prit son baton dans les mains, fit un cercle dans l'air et tapa ensuite avec ce même baton sur le sol, soudain une forte lumiere entoura Alfirin durant trois secondes puis disparut!Le sortilege que Nakor venait de lancer etait un de ses meilleurs tours secret : il venait de forcer Alfirin à se calmer et oublier la rancoeur qu'il tenait envers le mage, ce qui n'etait pas rien quand on se frottait à l'esprit d'un vieil elfe!
Nakor eu un sourire sur ses levres puis regarda la créature en attendant que celle-çi intervienne à son tour tout en se disant

##Ho mais je n'ai pas perdu la main, je suis content de moi mais par Wodar-Hospur, faite que cela ai appaisé notre hote aussi.##